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La peur au ventre

Initialement tous les fondeurs et les biathlètes Norvégiens, à l'exception de Roieseland et Eckhoff déjà sur place, de Weng, Kalvaa et Krueger, isolés en Italie, doivent s'envoler lundi depuis Oslo en direction de Pékin.

Mais voilà, suite à ces trois cas positifs qui ont touché l'équipe nationale de ski de fond, les biathlètes font la moue et demandent plus de garanties.

"Nous devons avoir l'assurance, nous devons être certain à 100%, que l'on peut embarquer avec eux sans prendre aucun risque" explique l'entraineur Egil Kristiansen.

"Pour le moment, avec ce qui se passe on se sent pas totalement en sécurité" poursuit-il.

Johannes Boe, qui n'a visiblement pas eu peur de prendre la parole à ce sujet ajoute sur le site de la NRK : "Je trouve cela très bizarre de nous faire partir avec eux. On a pas envie de prendre le même avion qu'un groupe qui a été contaminé par trois cas positifs.

J'espère vraiment que nos dirigeants pourront passer au plan C afin de ne pas vivre cette situation."