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N°4 mondial en sprint, devancé seulement par Pellegrino, Krogh et Northug, cela vous classe le bonhomme.

Ses résultats obtenus la saison dernière sont impressionnants : 2eme sur le sprint de Davos, 2eme à Planica, 9eme à Drammen, 5eme à Stockholm et vainqueur pour la première fois de sa carrière à Québec au mois de mars. 

On comprend mieux pourquoi il termine l'hiver 4eme du général du sprint. Il lui a manqué une petite centaine de points pour rejoindre Vincent Vittoz et Maurice Manificat, seuls Tricolores déjà montés sur un podium d'un classement général.

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"Je tire un bilan très positif de cette dernière saison." avoue Baptiste Gros qui nous a accordé cet interview il y a quelques jours.

"Sur 10 départs de coupe du Monde en sprint et un en team sprint, je reviens avec 4 podiums dont une gagne. C’est de loin ma meilleure saison et ça confirme une progression d’année en année.

Avec moi il y a aussi tous les autres poneys ( surnoms donnés à tous les fondeurs du groupe sprint) qui ont claqué de grosses performances et qui ont contribué à rendre cet hiver historique !

Je pense qu’on a franchi un cap et qu’aujourd’hui on peut prétendre arriver sur des championnats du monde autrement qu’en outsider."

(suite sous la photo)

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Ne pas s'endormir sur ses lauriers

"Durant ma préparation, j'ai poursuivi le même chemin que celui mis en place par Cyril il y a 2 ans pour l’ensemble de l’équipe.

Le défis reste le même que chaque année. Il faut être toujours plus exigeant dans la préparation et aller chercher ses limites physiques et parfois même psychologiques.

En thermes de nouveautés, l’arrivée d’Edouard Carnet (préparateur physique) et l’instauration de l’haltérophilie dans la préparation nous obligent à être plus complet (souplesse, explosivité, concentration)."

S’il n’y a pas de grosses évolutions au niveau du volume d’entrainement, les séances spécifiques deviennent de plus en plus régulières et il faut apprendre à se mobiliser à 100% sur demande et ce, malgré une fatigue omniprésente. 

Pour tenir ce rythme, je suis toujours aussi heureux de pouvoir m’appuyer sur une équipe d’athlètes bien déjanté, des kinés aux petits ognons et un coach sadique en qui j’ai toujours aussi confiance.

Pour moi les bons moments passés en stage sur les skis et à côté sont aussi importants que les podiums. C’est cet ensemble qui fait que le ski de compétition reste un jeu ou le but est de se faire plaisir ! "

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Objectif très élevés

"Ils sont assez simples :  Au minimum, gagner deux coupe du Monde, aller chercher une médaille au championnats du Monde et se faire plaisir ! What else ?"

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Voilà un discours qui nous plait avec un fondeur qui n'a pas peur des mots. Baptiste Gros vient pour jouer la gagne et il ne se cache pas.

On le retrouvera dès samedi au départ du sprint de Ruka, en style classique, puis ce sera Lillehammer et Davos. Trois occasions de briller...

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Photos : Nordic Focus

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