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Un choix sportif ou politique ?
Depuis les JO 2014 le niveau moyen des biathlètes Russes est sur la pente descendante. Les années deviennent difficiles pour cette équipe qui possède une vraie tradition, une base importante et un budget largement nécessaire pour réussir.
L'an passé seule Tatiana Akimova (photo) a gagné une fois en coupe du monde avant de terminer la saison au 16eme rang du général de la coupe du monde.
Akimova sera la seule Russe classée dans le Top 30 mondial, un camouflet de plus pour cette équipe et surtout pour ses dirigeants.
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Consciente de ces soucis récurrents la Fédération Russe s'est mise, dès le mois de mars, sur la piste d'un nouvel entraineur
Le sulfureux Vladimir Korolkevich, responsable des filles lors des JO 2014, était régulièrement cité comme le favori pour le poste.
Gros soucis : cet entraineur est également suspecté d'employer des méthodes illégales pour amener ces biathlètes au plus haut niveau.
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Les Norvégiens, par l'intermédiaire du porte parole de leur Fédération ont vite réagi
"Si Korolkevich revient ce n'est pas possible, la question d'exclure la Russie des prochains JO doit être mise sur la table". Depuis la fin avril toutes les équipes étrangères attendaient une décision.
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Pas vraiment inquiète de l'avis des nations rivales, la Fédération Russe a pris son temps.
La moitié de ses dirigeants poussait malgré tout pour Korolkevich, alors que l'autre moitié militait pour Konovalov, notamment certains anciens au poid important comme Alexander Tikhonov.
La décision est enfin tombée ce mardi : Sergey Konovalov sera le nouveau chef de l'équipe féminine.
Nul doute que le passé de Korolkevich a pesé lourd dans un choix qui aurait pu être très lourd de conséquence pour le biathlon Russe, déjà sous pression suite au rapport McLaren.
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Ancien médaillé de bronze lors des mondiaux 2004, il travaille depuis longtemps au sein de la fédération avec, à son actif, de nombreuses années comme assistant coach en équipe nationale.
Konovalov aura la lourde tâche de ramener les filles Russes en haut du classement, tout en travaillant de façon plus moderne.
Il prend ses fonctions avec effet immédiat, dès le premier stage de préparation qui débute cette semaine dans l'Altaï.
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On rappelle que l'Allemand Rico Gross a conservé sa place à la tête de l'équipe masculine Russe.
Il est assisté comme l'an passé par Andrey Padin.
Anton Shipulin, N°2 mondial, a obtenu le droit de s'entrainer comme en 2017 en dehors de l'équipe nationale avec son propre coach et son coéquipier Alexander Volkov.
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Photo : Nordic Focus
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