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L'ancien biathlète Vladimir Drachev, vainqueur du général en 1996, sacré quatre fois champions du monde sous les couleurs de la Biélorussie a été élu président de la Fédération la semaine dernière à Tyumen.
Après un vote très long, plus de trois tours ont été nécessaires, il a fait la différence avec son rival Viktor Maigourov. Egalement ancien biathlète de haut niveau et vice président de l'IBU, il était soutenu par le milliardaire Mikhail Prokhorov.
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Drachev souhaite réformer en profondeur le systême Russe et surtout regagner la confiance des équipes étrangères.
Il compte en premier lieu sur son image pour construire les bases d'un renouveau basé sur le travail collectif.
Le nouveau président veut également mettre un terme à la bataille des comités régionaux qui fait rage depuis longtemps dans le pays.
Cette rivalité, poussée à l'extrême, est souvent à l'origine de problêmes de dopage car les athlètes sont mis très jeunes sous pression pour glorifier la politique sportive des élus locaux et obtenir des avantages matériels (voiture, appartement, etc...)
Le nouveau président veut mettre le travail, la confiance et la transparence au coeur de son programme. Il devrait obtenir un budget assez conséquent pour mener à bien sa mission.
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Khovantsev prend la tête de l'équipe masculine
L'ancien entraineur national fait son grand retour dans le milieu. Adoubé par Dratchev, l'ancien patron du biathlon féminin Russe aura les pleins pouvoirs pour bâtir un groupe élargi de 15 biathlètes.
Shipulin, qui s'entrainait seul avec Volkov lors des saisons précédentes, pourrait ne plus bénéficier de passe droits car le nouveau président ne veut plus de petits groupes individuels mais un vrai collectif.
Valery Polkhovsky a été nommé de son côté nouveau patron du biathlon féminin. Pour lui aussi c'est un retour aux affaires.
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Du neuf avec du vieux
On est prêt à se laisser séduire par le nouveau projet mené par Vladimir Dratchev mais en confiant la direction des équipes nationales à deux grands anciens de la maison, c'est vraiment pas gagné pour retrouver la confiance de tous.
Pour retrouver une vraie crédibilité sur le plan éthique il faudra du temps, beaucoup de temps et surtout des faits.
Sur le plan sportif le travail s'annonce également considérable pour revenir durablement au plus haut niveau, notamment chez les dames ou l'on reste sur une dernière olympiade catastrophique par rapport aux moyens engagés.
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Photo : sports.ru
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