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La spécialiste du géant

Agée de 29 ans Tessa Worley fait partie des plus grandes championnes de la discipline. Ses deux titres mondiaux, remportés en 2013 et 2017 et sa victoire au général en 2017, sont là pour nous le rappeler.

L'an passé, elle brille une nouvelle fois avec une 2e place au général du géant et quatre podiums même si elle regrette ses JO ratés.

"Je suis rentrée des Jeux avec beaucoup de déc(elle a fini septième du géant). De plus, le grand public ne nous juge souvent que sur les médailles obtenues aux JO." avoue t'elle sur le site Ouest France.

"Mon envie de réussir aux Jeux a pesé sur ma performance. Je me suis un peu crispée, mon ski a perdu en spontanéité.

Tout s’est joué en première manche : mon ski n’était pas assez engagé, il ne me ressemblait pas. En seconde manche, c’était trop tard."

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Des objectifs plein la tête

Tessa Worley aura en février prochain une nouvelle opportunité de garnir son palmarès avec les mondiaux d'Aare (Suède). L'occasion de viser un 3e titre mondial dans sa discipline de prédilection.

"Je n’aurai pas défendre mon titre mais à aller en chercher un autre. Se dire que tous les deux ans, on aurait quelque chose à défendre est pressurisant. À Aare, en février prochain, toutes les autres seront des filles à battre.

Moi, j’aurai une nouvelle opportunité de frapper un grand coup. Cet hiver je veux déjà produire mon meilleur ski, j’ai soif de victoires, de médailles, de titres."

La Française cible également un nouveau globe (2e en 2018 derrière Rebensburg)

"Forcément, d’autant que j’ai fini la saison frustrée. J’étais encore dans la course à la première place mais la dernière course à Åre a été annulée. De toute façon, j’étais tellement fatiguée que j’avais besoin de couper."

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Des Italiens aux commandes

Ce printemps de nombreux changements sont intervenus dans l'organigramme de l'équipe de France féminine. Alberto Senigagliesi est devenu le nouveau patron, il remplace Anthony Sechaud.

Et Marco Viale occupe le poste de chef de la vitesse. Un double changement et forcément un nouveau discours pour les filles.

"Oui c'est un discours à la fois offensif et posé. Il privilégie la notion de confiance en soi et de plaisir. En France, aussi, il y a de très bons entraîneurs, mais à cet instant de ma carrière, bénéficier d’un œil neuf, ça me parle."

Tessa Worley, qui espère aussi briller cet hiver en super-G, sera en piste samedi à Soelden pour le premier géant de l'hiver. Une piste ou elle compte seulement un podium, 2e en 2017, en neuf participations.

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Photo : Via Facebook / Agence Zoom

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