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Quand la tête n'y est plus
Marie Dorin-Habert s'est longuement exprimée aujourd'hui sur le site Ski Chrono. Nous reprenons ci-dessous certaines de ses déclarations.
Ces propos en disent longs sur son moral et sa situation actuelle. Tiraillée entre l'envie de briller, un physique et un mental qui ne répondent plus et sa petite fille à la maison, son choix est fait.
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Quid de la qualification olympique ?
"J’ai Antholz pour tirer encore mon épingle du jeu. Ce qui ne m’avantage pas, c’est que c’est en altitude et au vue de mes sensations, ça ne va pas m’être bénéfique. Mais je n’ai pas le choix et un moment il faut prendre le taureau par les cornes.
Je vais jouer ma carte à fond. Si ça fait, j’envisagerai la suite. Si ça le fait pas, j’aurai plusieurs solutions."
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Et si Antholz se passe mal, Marie Dorin-Habert pourrait décider de quitter immédiatement le biathlon. Elle a clairement expliqué aux entraineurs qu'elle ne voulait pas partir aux JO en tant que remplaçante.
"Soit j’arrête sur Antholz et je passe sur autre chose. Soit je me reprépare pour mars s’ils veulent encore de moi dans l’équipe. L’objectif sera de retrouver du plaisir car pour l’instant il n’y en a pas beaucoup.
J’ai toujours l’espoir qu’il reste trois semaines jusqu’aux Jeux. Je ne me ferme pas de portes mais j’ai trop peur de subir une déception un peu cuisante comme depuis le début de la saison. Je me protège un peu."
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La retraite c'est désormais officiel
"La décision d’arrêter, je l’avais prise avant cette saison. Je ne voulais pas l’annoncer aux médias. Je ne me fermais pas la porte au cas où je fasse une belle année et du coup que je veuille refaire une saison.
Que je me mette hors groupe et que je fasse les courses que je voulais. Après ce que je vis actuellement, je n’arriverai pas à rebondir. Il y a d’autres choses qui m’attendent à la maison et je n’aurai pas les ressources nécessaires."
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Photo : Nordic Focus
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