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Championnat du monde 2019 / Östersund : Mass start dames
Médaille d'or : Dorothea Wierer
Médaille d'argent : Ekaterina Yurlova-Percht
Médaille de bronze : Denise Herrmann
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Un titre qui signifie beaucoup
Dorothea Wierer a très mal vécu, au printemps dernier, le départ de son entraineur Oberhofer vers la Norvège. Toujours remonté contre lui, elle n'a pas hésiter à parler de trahison pour évoquer ce départ non prévu.
Obligée de retrouver un nouveau staff, l'Italienne a beaucoup donné en ce sens et toutes les distinctions obtenues cet hiver tombent comme de belles récompenses.
Ce sentiment de revance qui l'anime depuis décembre lui permet d'aligner les superbes résultats, les médailles et les titres, souvent en compagnie de sa coéquipière Lisa Vitozzi.
Aujourd'hui sur ce mass-start d'Östersund, ultime épreuve des mondiaux, elle fait la différence sur le premier tir debout. En mode rafale, très précise, elle s'échappe seule en tête, plus personne ne la reverra.
Son tour de pénalité sur le dernier tir ne changera plus le scénario, Doro Wierer viendra chercher son premier titre mondial en donnant tout ce qui lui reste sur la dernière boucle.
L'Italienne profite de ce succès énorme pour reprendre la tête du général, ex-aequo avec Lisa Vittozzi. L'étape d'Oslo s'annonce passionnante...
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She's had several silver and bronze but today she put the ORO into DORO: @Fisiofficial's Dorothea Wierer gets her first gold in a big event! #2019Ostersund 🇮🇹
— IBU World Cup (@IBU_WC) 17 mars 2019
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Un pied de nez à ses détracteurs
Souvent décriée par certains spécialistes à cause de son tir à risque, à cause d'un tir qui ne passe pas dans les conditions difficiles, Doro Wierer prouve à tout le monde qu'elle est dans le vrai.
Son tir, très rapide et engagée, lui permet tout simplement d'occuper la première place du général et de venir aujourd'hui, malgré le vent, remporter l'or mondial.
Et comme les vainqueurs ont toujours raison, personne ne pourra dire qu'elle n'est pas dans le vrai. Certes, de temps en temps, cela ne passe pas, mais sur la longueur d'une saison, c'est elle la meilleure.
Sa coéquipière Lisa Vittozzi suivant plus ou moins le même modèle.
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La précision Russe
Avec son 18/20 au tir, meilleur score de la journée, l'expérimentée Ekaterina Yurlova-Percht est venue prendre une médaille d'argent méritée.
Sacrée championne du monde du 15km en 2015, elle obtient sa seconde récompense individuelle et offre un gros rayon de soleil à son équipe de Russie, en difficulté depuis de nombreuses années avec la nouvelle génération.
Yurlova, 34 ans, est pourtant le modèle à suivre, pour ses jeunes coéquipières.
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Herrmann devenue une sacrée biathlète
La récente championne du monde de poursuite et médaillée d'argent du relais mixte récolte une troisième médaille sur ses mondiaux.
Très rapide sur les skis, comme d'habitude depuis février, Denise Herrmann prend le bronze à seulement 15sec, ceci malgré quatre tours de pénalité.
Discrète en décembre, puis en janvier, cette fille a su mieux que personne monter en puissance pour les mondiaux, sans doute un autre modèle à suivre, notamment pour une équipe de France au bout du rouleau.
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Les Françaises loin du compte
Anais Chevalier, forfait pour la fin de saison, il ne restait plus que deux Tricolores qualifiées pour ce mass-start.
Mais avec six tours de pénalité, Justine Braisaz et Célia Aymonier n'ont jamais été en mesure de jouer le podium. Elles termineront 15e et 20e à 2min des meilleures, loin des objectifs annoncés avant les mondiaux.
Excepté la médaille surprise de Braisaz sur le 15km, le jour ou elle évoluait sans pression, rien n'a fonctionné durant ses mondiaux. Il y aura sans doute beaucoup de choses à revoir dès le mois d'avril.
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Les classements de la coupe du monde ICI
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Photo : Nordic Focus
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