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Anais Bescond freinée dans sa préparation
Une blessure ce n'est jamais une bonne nouvelle pour un sportif de haut niveau et la biathlète de l'équipe de France doit adapter son entrainement avec cette fracture de fatigue bien embétante.
"Le diagnostic est connu, le protocole de réparation est plus flou. Le problème de ce genre de blessure c’est qu’il n’y a pas vraiment de solution.
Je peux continuer de m‘entrainer mais je dois supporter la douleur et faire avec" avouait t'elle sur son site il y a quelques jours.
Je vais me préparer un programme d’entrainement adapté, afin de pratiquer les sports qui ne me font pas trop souffrir, tout en gardant un maximum la ligne de conduite instaurée par les coachs."
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Dix jours plus tard la douleur reste présente mais elle se fait progressivement plus discrête.
"La situation est critique, mais pas si alarmante que ça…Ma douleur au pied est présente ponctuellement, mais pas continuellement, ce qui la rend supportable." ajoute t-elle sur son site.
"Après quelques tests, j’ai constaté que le vélo de route ne m’apportait aucunes douleurs, de même que la natation (sans les jambes) et la musculation.
Je peux aussi pratiquer le kayak et la « karachov » (machine à bras simulant la poussé simultané).
Je m’octroie trente minutes de ski-roues skate afin de tirer à l’effort, mais je préfère limiter cette pratique à cause des vibrations.
Mon entrainement continue donc, tout en me ménageant plus de repos que prévu pour permettre une bonne réparation de mon os fissuré. Ce qui est difficile, c’est d’y aller, malgré les pics de douleur…"
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Forfait pour le Blink Festival
"Je pars à Sirdal (Norvège) avec le reste de l’équipe car j'ai besoin de confrontation au tir et l’émulation du groupe m’aidera à prendre mon mal en patience. Je pense toutefois déclarer forfait pour les compétitions du Blink Festival."
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Photo : Nordic Focus