"Je ne veux pas laisser l'image d'une athlète dopée"

Evi Sachenbacher, suspendue par l'IBU pour usage d'un stimulant continue de plaider sa bonne foie. L'Allemande n'a visiblement pas digérer de voir son cas traité de la même manière que celui des Russes, condamnées pour usage d'EPO.

Dans une interview au magazine Stern elle explique : "Je souhaite avoir un jugement équitable et je vais demander à mon avocat de préparer un dossier afin de nous rendre à Lausanne devant le Tribunal Arbitral du Sport."

La biathlète Allemande espère au moins une nette réduction de peine et ne s'interdit pas un retour aussi vite que possible en compétition.

"J'ai déjà 33 ans et le temps ne joue pas en ma faveur mais je ne veux pas laisser l'image d'une athlète dopée. Je souhaite voir mon travail reconnu à sa juste valeur."

Sachenbacher, testée positive à Sotchi au Methylexanamin, reste ferme sur sa défense. Pour elle ce produit se trouvait à l'intérieur du thé en poudre Schisandra, un produit que son nutritionniste lui recommandait.

"J'ai toujours eu confiance avec lui. D'ailleurs nous ne comprenons pas car plusieurs autres athlètes utilisent aussi ce thé en poudre et jamais ils n'ont connu le moindre problème." poursuit l'Allemande.

La Fédération Internationale de biathlon semble avoir pris connaissance des arguments avancés par la biathlète mais visiblement les instances veulent rester fermes et envoyer un signal fort à tout le monde.

Evi Sachenbacher regrette aussi que son cas soit traité comme celui des Russes Iourieva et Starykh, punies pour avoir utilisé de l'EPO. "Je refuse que l'on fasse un copier-coller" conclu l'Allemande.

Son dossier sera sans doute étudié très prochainement à Lausanne devant les experts du TAS.

Photo : Nordic Focus