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"Deux mois de suspension provisoire"
L'affaire Johaug fait et fera encore beaucoup parler dans les prochaines semaines. Son contrôle positif, venant après celui de Sundby, plonge le fond Norvégien dans une crise historique.
La confiance envers cette équipe est plombée pour longtemps et de nombreux médias, et skieurs étrangers, se posent de plus en plus de questions.
Même chose du côté de la FIS ou pour le moment on était resté plutôt discrêt.
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Depuis le début de la semaine les choses ont tout de même bougé avec, justement, un contrôle antidopage surprise diligenté par la FIS, pour tous les fondeurs Norvégiens en stage à Val Senales.
Une grande partie d'entre eux s'est fait réveiller très tôt pour la procédure.
Plus surprenant le discret président Kasper s'est exprimé pour le quotidien Dagbladet.
"Je n'ai pas de preuves mais je dois avouer que j'ai quelques doutes sur l'histoire de Johaug. Il appartient aux experts de faire la lumière là-dessus mais nous avons besoin de connaître les détails". dit-il.
"C'est une affaire nationale et c'est à l'agence anti-dopage Norvégienne de décider, pour le moment à la FIS, ou l'Agence Mondiale Antidopage, on ne peut rien faire"
Gianfranco Kasper estimant, en off, qu'une suspension de 4 ans serait logique si Therese Johaug était reconnu coupable.
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Une chose est certaine, la pression sur l'agence anti-dopage Norvégienne monte, et les deux mois provisoires pourraient bien se transformer en une punition beaucoup plus sévère.
Pour cela il faudrait toutefois établir la preuve que la fondeuse cherchait vraiment à se doper, pas si simple...
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Photo : Gianfranco Kasper / Falun / Février 2015 par Nordic Focus
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