En terminant 9e du sprint coupe du monde d'Otepaa puis 5e à Moscou, Gleb Retivykh est arrivé en Turquie avec la pancarte du grand favori.
La révélation Russe de cette saison, âgée de tout juste 20 ans, aura parfaitement justifié sa réputation de nouvelle terreur du sprint en dominant ses rivaux tout au long de la compétition. Comme l'Allemande Hanna Kolb, Retivykh a gagné les qualifs avant de remporter son 1/4, sa 1/2 et la finale avec brio et maitrise.
Personne d'autre que lui ne méritait ce titre mondial des moins de 23 ans. Déjà médaillé de bronze l'an passé, en sprint, lors des mondiaux d'Otepaa, il a logiquement franchi la dernière marche.
Son compatriote Evgueny Belov, plutôt habitué à briller en distance (il est champion du monde en titre U23 du 15km), prouve qu'il est devenu un fondeur très complet en prenant la médaille d'argent.
Derrière c'est encore la Suisse qui est à l'honneur gràce à l'excellent Roman Furger qui offre à son pays sa seconde médaille en deux jours. Furger a profité d'un accrochage entre l'Italien Clementi et Belov, pour grimper sur le podium.
Son coéquipier Gianluca Cologna, petit frère du meilleur fondeur actuel, prend une probante 5e place.
Pour les Français il n'y aura pas eu de place en finale mais néanmoins deux belles performances avec Paul Goalabre et Renaud Jay qui terminent 7e et 8e. En s'installant dans le top 10 mondial dans leur catégorie, ils valident tout le travail effectué jusque là et acquierent certitudes et motivations pour la suite de leur carrière.
Baptiste Gros, 27e en qualif, prend la 30e place sans avoir pris le départ en 1/4 de finale. Victime d'une gastro, il n'avait malheureusement pas les forces pour disputer ses chances aujourd'hui.
Rien ne va plus pour la Norvège avec Eivind Bakkene seulement 14e, voilà qui doit faire raler au pays du ski de fond !
Les réactions (source FIS)
Photo : Erzurum 2012