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Jean-Marc Gaillard, 36 ans depuis quelques semaines, a toujours une grosse envie de bien faire.

Dernier représentant de la génération Vittoz, Rousselet, Jonnier, il se fait toujours plaisir sur les skis et entend bien ajouter quelques lignes à son palmarès.

Son expérience est également un atout pour la ribambellle de jeunes Tricolores qui frappent à la porte de la coupe du monde. Nul doute qu'il adresse à chacun les petits conseils nécéssaire pour durer au plus haut niveau.

A la veille du coup d'envoi de la saison, le guide de l'équipe de France nous a accordé un entretien.

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Une dernière saison mi-figue, mi-raisin

"Le bilan est plutôt correct, la coupe du monde de Davos et la bonne période de régularité sur janvier février avec plusieurs top 10 ont été les points positifs de la saison.

En revanche, les 2 gros Tours de Ski ne me laissent pas de grands souvenirs, je n’étais pas très en forme sur le premier et j’ai été bien embêté par mon dos sur le second au Canada.

Je m’étais fixé comme objectif de remonter sur le podium en individuel et je n’y suis pas parvenu. Malgré tout, je sens que je peux encore rivaliser avec les meilleurs sur quelques périodes de l’hiver et sur certains formats de course.

Il y a certainement un peu de naïveté là-dedans mais je m’imagine toujours en train de gagner des grandes courses avant d’entamer chaque saison.."

(Suite sous la photo)

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Une préparation en perpétuelle évolution

"Il y a forcément des ajustements à faire, mais le premier changement au printemps ça a été de régler mes problèmes de dos. C’était la priorité pour repartir du bon pied et refaire une bonne préparation.

C’est donc passé par pas mal d’examens et différents traitements. Plusieurs personnes sont intervenues, que ce soit le médecin de la fédération, les kinés de l’équipe, mon ostéo, ma dentiste, Jérémy de la cellule réathlétisation à Albertville, ou encore mon podologue.

Tous ont été importants. Ainsi, je n’ai plus ressenti de gêne depuis l’hiver dernier. Je croise les doigts….

Pour ce qui est de la préparation, le gros du travail est le même chaque année mais notre entraîneur comme notre nouveau préparateur physique amènent la nouveauté nécessaire.

Je veux parler des lieux de stages, du contenu des séances ou encore des innovations dans l’équipement, tout est pensé pour que l’on puisse performer au plus haut niveau.

Mais je ne vais pas en dire plus, des fois que ça marche !!"

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Ses objectifs sont nombreux

"Dans l’ordre, la Coupe du monde à La Clusaz me tient tout particulièrement à coeur, j’y ai de très bons souvenirs, le site est magnifique et pour une fois dans l’hiver on est à la maison !

De plus le fait qu’elle n’aie pas pu se faire il y a 2 ans rajoute encore de l’attente et de l’excitation à cet événement ! On y arrive avec de l’ambition aussi bien individuellement que collectivement.

Le relais n’est plus monté sur le podium en Coupe du monde depuis quelques années maintenant et ce serait vraiment chouette de pouvoir le faire sur le Plateau des Confins.

Bien sûr, les 3 étapes précédentes ( Kuusamo, Lillehammer et Davos ) seront importantes pour aller chercher la confiance.

Le 2ème gros objectif sera les mondiaux à Lahti. La Finlande est une terre nordique et on assistera forcément à un bel événement. C’est un site que j’apprécie et ce serait sans doute l’un des derniers grands événements de ma carrière.

S’il fallait faire un choix, ce serait donc lors de ces deux grandes dates que j’aimerais briller mais toutes les autres étapes de la coupe du monde restent des événements majeurs, et il n’y a jamais de mauvais moments pour faire une bonne course !!

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Photos : Nordic Focus

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