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La station Haut-Savoyarde accueille une nouvelle fois l'équipe nationale canadienne.
En 2013 déjà, le groupe senior, emmenés par leur leader Alex Harvey, avait profité de magnifiques pistes pour parfaire leur condition physique avant une étape de coupe du monde.
Cet hiver, Lisa Patterson, Timo Puiras, Charles Castonguay, sont venus accompagnés de 21 juniors pour un stage de 9 jours, 15 au 24 janvier, avant de rejoindre Goms pour les mondiaux.
Anne Marie Comeau rejoindra le groupe en fin de stage. Elle sera alignée sur les prochains jeux Olympiques de Pyeongchang...
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Charles Castonguay, l'entraîneur francophone québécois nous explique ce choix.
“Nos aînés nous ont naturellement conseillé de venir à Praz de Lys Sommand. La proximité avec l'aéroport de Genève représente un gros atout, le domaine nordique en plus d'être immense, s'avère très complet.
Il nous permet de skier plus de 3h sans repasser au même endroit. C'est très agréable. Pour s'entraîner, la piste rouge de Molly est parfaite, elle présente un profil coupe du monde.
Nous aimerions aussi voir la chaîne du Mont Blanc, mais la tempête ne nous l'a pas encore permis! Une fois l'entraînement terminé, nous nous faisons cajoler à notre auberge!”
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Ingrid et Loïc, propriétaires de l'Auberge du Taconet au Praz de Lys ne tarissent pas d'éloges sur la délégation canadienne.
“Ils sont d'une extrême gentillesse, très sérieux et accompagnés par un staff sympathique et professionnel. Nous aimons leur préparer de bons petits plats savoyards pour leur plus grand plaisir!
Cependant, tous les athlètes doivent surveiller leur ligne et ne pas abuser du fromage. Nous avons d'ailleurs eu de petites consignes culinaires quant aux menus du séjour.”
Charles Castonguay se permet d'insister :
“Beaucoup de légumes, de glucides, afin de régénérer les organismes et d'assimiler correctement les entraînements. Nos sportifs doivent arriver à Goms affûtés et prêts à en découdre.
Ils ne peuvent malheureusement pas se permettre des écarts dans leur régime à quelques jours d'une grande compétition. Le ski de fond est un sport avec beaucoup de densité de niveau entre les athlètes. Ces détails sont à prendre en compte!
Pour obtenir une “simple” 15ème place aux championnats du monde, ce sont de nombreuses années d'entrainements et de sacrifices.
Tout est mis en oeuvre pour que l'équipe représente notre drapeau de la plus belle des manières.”
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La délégation a aussi pour objectif de préparer tous ces jeunes à la compétition de haut niveau en les sélectionnant pour des mondiaux juniors.
Ces expériences sont importantes car certains iront bientôt skier au niveau supérieur, sur la coupe du monde.
A Naves, en Tarentaise, avait lieu les 20 et 21 janvier le Samse National Tour comptant pour les championnats de France. Certains membres canadiens s'y sont invités pour se mesurer aux français avant les championnats du monde.
Reed Godfrey, Antoine Cyr, Gareth Williams, Alexis Dumas, Philippe Boucher Ricardo Izquierdo Bernier et Olivier Hamel ont pu faire un premier point sur leur état physique, en sprint skate mais aussi en classique sur 15km.
Chez les femmes, Katherine Stewart Jones, Laura Leclair, Annika Richardson, Alexandra Racine Katherine reed Metayer, Hannah Mehain ont elles aussi pu se rendre compte de leur état de forme actuel sur le sprint et sur le classique.
Les résultats sont très encourageants et l'encadrement canadien dispose de nouvelles données pour continuer à optimiser les entraînements. Le haut niveau demande beaucoup de rigueur de la part des athlètes et le staff canadien veille au travail bien fait.
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Charles Castonguay aborde alors un aspect particulier, un peu aléatoire du ski de fond.
Lui, qui a entraîné d'autres athlètes dans d'autres disciplines comme le taekwondo, ne retrouve cette complexité qu'il appelle la “profondeur” que dans le ski de fond.
Tant de paramètres physiques, psychologiques, matériels, sont à prendre en compte à chaque compétition. Entre les athlètes de haut niveau il s'avère toujours difficile de deviner les futurs vainqueurs et les places d'honneur.
C'est ce qui fait du ski de fond un sport superbe, et lorsqu'il est pratiqué en compétition, c'est véritablement l'un des plus durs au monde!
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Merci à Cédric Pignier pour toutes ces infos.
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