Les fondeurs de l'équipe de France se sont exprimés sur le site de l'Equipe, interrogés par leur envoyé spécial :
Maurice Manificat (5e):
«Je n’ai pas de regrets. Evidemment, c’est une petite déception mais je n’étais pas loin. J’ai joué devant, avec des skis de folie, les meilleurs de la saison. J’ai pris du plaisir et il ne manque pas grand-chose. En classique, c'était tactique, je suis resté caché, sans m’énerver et sans faire d’efforts inutiles.
Mai j’ai un peu merdé le changement de skis et j’ai eu du mal à me mettre en route en skate, j’ai été un peu long à la détente. J’ai fini par bien trouver mon rythme mais quand ça attaque, je ne suis pas trop bien placé, je perds quatre-cinq secondes et c’est trop tard.
Après, je réussis à sortir mais je suis cuit pour revenir. Je me dis qu’il faut qu’il y en ait un ou deux qui tombent devant pour la médaille parce que je n’ai pas un finish à la Northug. Mais voilà, c’est le sport. Au final, ça sent bon pour la suite parce que la forme est là, que les skis sont là. Il y a moyen de faire.»
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Jean-Marc Gaillard (9e):
«Il manque encore le petit truc pour aller chercher la breloque. C’est frustrant même si ça me rassure un peu sur ma forme. C’était une course magnifique, je suis content d’être tout au long dedans mais il en manquait un peu.
Peut-être que j’aurais pu faire un peu mieux avec une prépa moins perturbée (il a été malade alors qu’il était en stage en chambre hypoxique à Prémanon), je ne sais pas. J’avais des skis super, surtout en classique, où je me suis régalé. On a trouvé la bonne recette sur la glisse et ça, c’est parfait pour la suite.
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Vous pouvez lire la suite ainsi que les interviews de Backscheider et Parisse sur le site de l'Equipe.
Photo : Nordic Focus