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Martin Fourcade a ensuite participé à un "chat" avec les lecteurs du journal. En voici quelques extraits :
* Son séjour en Norvège :
"L'envie de voyager, de s'intégrer dans une autre culture. Mais je suis bien ici, en France, et je veux y vivre. La Norvège, c'est une sorte d'Erasmus, une affaire de quelques mois."
* La relation avec Simon
"C'est lui qui m'a donné envie de faire du biathlon. J'avais envie de faire comme mon grand frère. J'ai pas eu cette nécessité de dépasser. Simon avait plus cette envie de rester devant moi. J'ai jamais ciblé Simon. Je voulais être dans les meilleurs mondiaux ce qui impliquait de le dépasser mais c'était aussi les autres que je voulais doubler."
* Le travail pour le tir
"Pas forcément de travail comme du yoga ou tout ça mais je fais plus de dix heures de tir par semaine. ça aide à avoir de la concentration. Et je fais aussi beaucoup de préparation mentale.
Pas avec quelqu'un mais sur ma détermination. Je ne ressens pas le besoin de travailler la concentration avec quelqu'un. Aujourd'hui, tous les points que j'ai à travailler, je peux le faire seul. Si un jour j'en ai besoin, pourquoi pas."
* Les réseaux sociaux
"C'est quelque chose que j'apprécie. ça me permet de suivre l'actualité en temps réel et puis je donne des nouvelles de moi en direct aux gens, sans filtre. Si je peux, par exemple, partager de beaux voyages avec les gens, c'est tant mieux."
* La paternité
"Je l'appréhende plutôt bien. Je suis pas inquiet. Je suis souvent en déplacement, ça va être compliqué forcément. Mais j'ai appris à gérer cet éloignement. Pour l'instant, c'est abstrait mais ma compagne est formidable et m'aidera à gérer cette aventure."
* Le dopage
"Il y a eu deux ou trois cas cette saison encore. Et pas partie les meilleurs. Ma position a toujours été claire là-dessus. C'est pas ma vision du sport de haut niveau. Pour moi le dopage va à l'encontre de l'attention qu'on porte à son organisme.
Après, des gens doutent parce que je suis N.1 mondial. Je ne peux rien faire contre ces critiques. Moi je sais ce que je fais et comment je le fais. Mes premiers éducateurs avaient un discours très clair là-dessus."
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Photo : Nordic Focus