Malgré ce gros souci de santé, Martin Fourcade veut rester positif.

"Ca ne va pas si mal, ce sont les symptômes qui sont étranges. Si je n'étais pas sportif de haut niveau et si je ne devais pas faire des efforts intenses, je ne m'en serais pas aperçu." expliquait-il au journal L'Equipe.

"Je sens que mon corps ne réagit pas comme il devrait mais dans la vie de tous les jours je ne traine pas ma misère. Ce qui est pénible c'est que je n'ai pas d'échéance. On ne sait pas quand j'aurais récupéré et quand je pourrai reprendre."

Pour soigner une mononucléose il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est attendre et garder patience. Certains se remettent assez vite, quelques semaines, et pour d'autres cela peut prendre plusieurs mois. 

En attendant la guérison, entraînement minimum 

"Je fais une heure de sport par jour, du ski-roues, mais jamais à haute intensité. Cela me permet de ne pas trop perdre mais pas de progresser. En revanche au tir je peux tout faire, même chambrer les Norvégiens" (voir sur le site ou le réseau sociaux).

Un programme devenu incertain

"Il vaut mieux tomber malade maintenant que l'an passé après il n'y a pas de bonnes périodes. On était assez loin du début de saison alors j'ai pu quand même faire du bon travail. Mais pour l'instant je n'ai pas d'échéance. Il est possible que je loupe le stage de Bessans mi septembre puis celui avec les fondeurs à Oberhof.

Je ne me projette pas vers les mondiaux de biathlon et de ski de fond. Je pense que ce sera compliqué de faire les deux et je ne veux pas me faire de film. Il faut attendre. Les médecins ne savent pas et disent qu'il me faudra entre trois semaines et six mois de convalescense."

Pour le moment son programme n'est pas remis en cause, Martin Fourcade devrait toujours reprendre la compétition fin novembre en ski de fond lors des sélections prévus en Scandinavie.

Photo : Nordic Focus