Cette décision est surtout un véritable camouflet pour le Comité Internationale Olympique. 

A force de demander des investissements qui se chiffrent en milliards à toutes les villes candidates, on se retrouve avec seulement deux villes en lice pour 2022 : Almaty et Pékin.

Deux villes qui n'ont aucune culture dans les sports de neige, deux pays sans aucune tradition hivernale, mais deux nations qui possèdent des moyens financiers quasi illimités pour satisfaire le CIO.

Le monde sportif espérait pourtant se rendre à Oslo et pourquoi pas revivre le bonheur des JO 1994 de Lillehammer, les plus beaux jamais organisés.

Mais les parlementaires Norvégiens n'en voulaient pas tout comme une petite moitié de la population de la capitale. Les demandes du CIO ont été jugé exorbitantes et non adaptées aux finances du pays, même si un effort a été effet côté olympique.

La décision de retirer le dossier de candidature de la capitale Norvégienne a été prise mercredi soir. Les réactions n'ont pas tardé à l'exemple du biathlète Emil Svendsen très en colère :

"Cest une honte, j'aime le sport, j'aime les JO et je suis très déçu" déclare t'il ce matin. "Toutefois je comprend que les parlementaires et les citoyens ont pu être provoqué par la liste interminable des demandes faites par le CIO.

J'avais toujours pensé que c'était une opportunité magnifique pour le pays, les sportifs et la jeunesse, je suis très triste." conclu le biathlète.

L'ensemble du sport Norvégien se réveille ce matin avec la gueule de bois car la décision tardive du parlement n'était pas franchement attendue. Nul doute que le réveil sera aussi compliqué pour le CIO.

Reste donc Almaty et Pékin pour 2022. Deux candidates pas très sexy.

Il faudra donc attendre 2026 pour retrouver peut-être des JO d'hiver à taille humaine organisés cette fois dans un pays ou la tradition est forte. Messieurs du CIO, l'alarme a sonné...