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"Ils ne pensent pas comme doivent le faire les biathlètes"

Ce sont les mots de Siegfried Mazet lors d'une récente interview donné par le Français à la NRK (sous réserve d'une traduction exacte), ceci depuis Obertilliach ou les biathlètes Norvégiens effectuaient un stage de préparation.

"J'ai regardé les pourcentages de réussite sur les huit dernières années et les Norvégiens sont restés plus ou moins stables avec 84% de réussite, alors que le niveau des meilleurs s'est maintenant élevé à 87%" poursuit le coach.

Un de ses objectifs sera d'en faire de vrais biathlètes et non "des fondeurs avec une carabine" explique t'il. L'aspect psychologique sera travaillé tout comme, évidemment, la précision.

Il s'agira pour Svendsen, Boe et Cie, d'intégrer vraiment le tir comme une partie intégrante de la course et non plus un exercice supplémentaire par rapport au ski. La nuance semble très faible mais au plus haut niveau ce sont les détails qui comptent.

Mazet va également leur faire travailler la phase de transition entre l'arrivée sur le pas de tir et la première visée, de même que la prise en main de la carabine.

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"Nous avons pris l'entraineur de Martin pour le battre" plaisante Tarjei Boe.

Le Norvégien, nettement moins précis que le numéro 1 mondial, sait que son salut passe par le tir. Comme ses coéquipiers il voit l'arrivée de Mazet d'un très bon oeil.

"Il est très exigeant, il nous amène une nouvelle approche" ajoute t'il.

Même Emil Svendsen y va de son compliment : "La France est devenue la meilleure nation au tir et il faut s'en inspirer. Espérons que Siegfried Mazet nous apportera ce qu'il nous manque."

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Photo : Nordic Focus