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Cette affaire Johaug fait la UNE de tous les médias ce matin en Norvège mais aussi en Suède et en Finlande ou l'on se montre très critiques, voir très virulents envers le voisin qui gagne tout !

En attendant la suite des réactions, revenons sur le Trofodermin.

Ce médicament, pris par Therese Johaug sous forme de crème, n'existe pas en Norvège.

Il a été pris en Italie et contient du Clostébol, un stéroide anabolisant androgène apparemment interdit depuis janvier 2015 par l'AMA.

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Le Clostébol est connu pour améliorer les performances des sportfs, notamment sur les efforts d'endurance.

Une trentaine d'athlètes ont déjà été contrôlés positifs au Clostébol (toutes disciplines confondues), une bonne partie d'entre eux a pris deux ans de suspension. 

Ce médicament était notamment apprécié de certains sportifs de l'ex Allemagne de l'Est, d'autres se sont fin pincer en préparant Rio 2016.

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A moins d'être aveugle

Et quand on voit la boite de ce médicament acheté ce matin en Italie par un journaliste de la NRK, on se demande comment il faut faire pour ne pas voir que ce produit est dopant !

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Suite à la conférence de presse organisée ce jour l'agence antidopage Norvégienne, on commence à en savoir un peu plus

Ses responsables ont indiqué que les quantités de Clostébol retrouvées semblent peu importantes et que "pour le moment on ne peut parler d'une prise pour améliorer les performances sportives."

"C'est un faible stéroide anabolisant, ces substances ont un effet sur le renforcement musculaire et passent juste à travers à la peau." explique Anders Solheim, le boss de l'agence Norvégienne.

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A l'heure ou l'on écrit ses lignes Johaug n'est pas suspendue.

Sa sanction pourrait s'étaler entre plusieurs mois et 4 ans, mais il reste aussi la possibilité qu'elle soit blanchie et lavée de tout soupçon.

Il faut donc impérativement attendre avant, éventuellement, de la condamner...

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Photo : Nordic Focus

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