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Robin Duvillard était évidemment au courant des possibles dérives Russes à Sotchi et il l'a fait savoir lors d'une interview réalisée par le site Ski Chrono.
Le fondeur de l'équipe de France évoque tout d'abord un résultat plutôt logique :
"Quand je passe la ligne 6e mais loin (15 secondes environ) des quatre premiers, je me suis dit quel écart ! Mais ce sont aussi pour la plupart des gars qui avaient toujours terminé devant moi sur ces distances…J’étais déjà content de faire 6e de ce 50 km skate."
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Ensuite arrive le temps des doutes avec les premières accusations venant de l'étranger contre l'équipe de Russie
Quelques jours après les Jeux, il y a eu des révélations sur l’usage par les Russes du gaz Xenon pour optimiser leurs performance. Et là, il y a ce témoignage qui relance le débat.
Dans tous les cas, quand bien même on arriverait à prouver ce dopage organisé à l’échelle d’un Etat, même si je récupérais une médaille de bronze ou que l’on nous remette l’argent au lieu du bronze en relais, le mal est fait.
On te vole des émotions... En regardant la course du 50 km à la télé, je terminerai toujours 6e… »
Si on est capable de changer des échantillons « sales » par des « propres », on peut faire l’inverse et en mettre des « sales » à la place des propres…
On se dit qu’il n’y aucune garantie et je me demande ce que la Fédération internationale de ski (FIS) va faire. Au final, je suis choqué mais pas surpris… »
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Photo : Nordic Focus