La biathlète du Grand Bornand, médaillée d’argent en relais à Turin en 2006, entamera les derniers JO de sa carrière avec l’ambition de revivre une fois encore un grand moment.

"Quand on est rentré avec une médaille en relais, on a envie de revivre la même chose. Même si ce n’est pas le même métal, on a envie d’une médaille collective. Et après, en individuel, j’y vais pour donner le meilleur de moi-même. Après, on va être 70 au départ et je ne suis pas la seule à viser un résultat". « Aujourd’hui, j’ai 34 ans et je vais jouer sur mon expérience. Ce seront mes troisièmes JO. Pour l’instant, tous les voyants sont au vert. On verra bien ».

"Pour tout athlète, participer aux Jeux récompense le travail qu’on a fait jusque là. La pression ? Je l’ai oui et non : j’arrive à m’en nourrir. J’ai plus envie de prendre du plaisir, de me dire que j’ai déjà fait une belle carrière et que je dois en profiter encore un peu. Mais au fond de moi, je sais que j’y vais pour une médaille. On peut gagner et finir dernier le lendemain, c’est la beauté de notre sport".

Le relais semble sa meilleure chance car ce sera vraiment difficile de prendre le meilleur sur les suédoises, les allemandes et les russes lors des courses individuelles.

"Les favorites sont celles qui sont devant en Coupe du monde. Après, il y aura beaucoup d’outsiders parce que ça reste la course d’un jour. L’an dernier, aux championnats du monde de Pyeong-Chang, je savais que j’étais prête physiquement donc je suis arrivée avec un état d’esprit très positif. Malheureusement pour moi, mon tir m’a fait défaut. Mais si je suis prête physiquement, ça pourra faire quelque chose de bon".

Source : www.france2.fr

Photo : copyright Nordic Focus