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"Je me suis pas reconnu dans ce que j'ai lu dans les médias mais ça me fait très mal"
Les mots de Therese Johaug, exprimés cette semaine sur le site TV2 depuis l'Italie sont lourds de sens. Depuis la révélation du cas Sundby (voir ICI) et sa suspension pour usage abusif de Ventoline, les médias Norvégiens ont mené l'enquête.
Il apparait que la plupart des médaillés olympiques ou mondiaux de ses 20 dernières années prenaient des produits contre l'asthme, évidemment sous ordonnance.
Les médias ont également révélé que la grande majorité des fondeuses et fondeurs de l'équipe nationale de Norvège actuelle étaient aussi sous traitement. Des traitements qui seraient systématiquement proposées à tous les nouveaux venus.
Même les fondeurs ne souffrant pas d'asthme prendrait du Ventoline. "C'est pour se protéger lors des grands froids et pour leur santé" ont expliqué les dirigeants et la fédération.
Visiblement les explications peinent à convaincre et, chose rare dans ce pays, une partie de l'opinion publique n'apprécie pas du tout de voir ses champions emprunter cette voie à la limite de la légalité.
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Therese Johaug avoue ne pas se sentir très à l'aise dans ce débat qui pousse les suspicions très loin.
"Beaucoup de gens parlent depuis leur canapé sans vraiment connaitre les détails, c'est assez injuste. Je suis bouleversée de voir tout cela" ajoute t'elle.
Johaug, tout comme Northug, n'a jamais été mise en cause dans cette affaire mais elle reste très "corporate" en prenant bien soin de se ranger derrière ses coéquipiers et sa fédération.
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Cette affaire Sundby a soulevé un sacré lièvre en Norvège et la fédération a même demandé de l'aide à des spécialistes anti-dopage internationaux afin de se positionner clairement.
Il y a fort à parier que les fondeurs de ce pays vont ralentir la consommation de ces produits dès l'hiver prochain. Une bonne nouvelle pour la concurrence ?
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Photo : Nordic Focus