"Avec la Coupe du monde à La Clusaz (la station de Haute-Savoie où il a grandi) et les Championnats du monde à Oslo, il y a des rendez-vous sympas la saison prochaine",
a expliqué Vittoz, 34 ans, qui s'interrogeait pourtant sur la suite à donner à sa carrière après les jeux Olympiques de Vancouver.

"A partir de maintenant, je vais prendre les saisons les unes après les autres. Tant que je me fais encore plaisir et que je sens que je suis à ma place, je continuerai", a poursuivi l'homme au plus beau palmarès du fond français avec sept victoires, 22 podiums en Coupe du monde et un titre mondial (2005).

Vittoz a même laissé entendre qu'il pourrait tenter de participer aux prochains Jeux d'hiver en 2014 à Sotchi: "Je ne me mets pas de limite, quatre ans, cela me paraît trop loin, mais c'est quand même possible".

Initialement, "Toz" s'était fixé comme terme possible de sa carrière la fin de l'hiver 2010, date marquant "la fin d'un cycle olympique" et "15 années passées avec l'Armée", son employeur. Mais Vittoz, 9e du classement mondial cet hiver, a réalisé qu'il n'était pas encore prêt à raccrocher.

Il a reconnu "avoir pris un coup" lors des JO-2010 où, malgré de belles prestations (5e du 15 km, 4e en relais), il n'a pas décroché la médaille olympique qui manque à son palmarès.

Mais sa fin de saison, avec une 3e place dans le prestigieux 50 km d'Oslo et l'émergence du grand espoir Maurice Manificat, monté trois fois sur le podium en Coupe du monde cette saison, l'a convaincu de repartir avec "cette superbe équipe".

"L'essentiel, c'était de savoir si j'avais encore la motivation, notamment pour tout le volume de travail qu'il faut accomplir l'été. Je reste, avec les mêmes objectifs, à savoir rester dans l'élite", a insisté Vittoz, monté au moins une fois par saison sur un podium de Coupe du monde depuis 2002. (avec AFP)

Photo : copyright Nordic Focus

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