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Le scénario attendu

Depuis le début de cette saison, pour être franc, on ne se régale pas vraiment en suivant les relais. L'absence des Russes et des Biélorusses, la faiblesse de la moitié du relais Suédois, le niveau moyen affiché par toutes les équipes, nous laissent seulement trois nations pour la gagne.

C'est pas franchement terrible et on aimerait bien un peu plus de concurrence, surtout lorsque ces diables de Norvégiens s'imposent pour la 7e fois consécutive sur ce format.

Invaincus depuis Ruhpolding 2022, JO compris, les Scandinaves ont encore une fois fait le job. Comme la semaine dernière, Tarjei Boe a fait une grosse course avant que son frère, en patron, ne creuse un écart décisif.

Avec un Laegreid pour débuter et le puissant, mais aussi régulier, Christiansen pour terminer, les Norvégiens possèdent le quatuor idéal pour règner sur le biathlon. Ils seront évidemment les grands favoris pour le titre mondial.

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La France, qui a réussi un bon relais, sera elle la nation favorite pour venir chercher l'argent à Oberhof. Avec son quatuor, on aura sans doute le même aux mondiaux, Guigonnat, Claude, Jacquelin et Fillon Maillet, l''équipe Tricolore a du répondant.

Mais comment résoudre l'équation Johannes Boe ? A ce jour personne n'a encore trouvé la réponse...

Aujourd'hui, après un excellent départ de Guigonnat, les Bleus ont bien fait le job. Certes chacun a égaré quelques balles en route et si on veut de donner une chance de taper la Norvège à Oberhof, le relais sans pioche semble la meilleure idée.

Le quatuor Bleu passe aujourd'hui la ligne à 59sec des vainqueurs.

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Derrière l'Allemagne, décevante, n'arrive plus à jouer avec les deux nations phares. Suite au craquage de Doll, ils perdent pied et cèdent 2min17 sur la Norvège, un écart énorme.

La Suède suit à 2min40, devant l'Italie, la République Tchèque, la Suisse et l'Ukraine. 

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