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La reine des longues distances
Britta Johansson Norgren, vue de France, est une parfaite inconnue. A moins d'être un passionné de ski de fond, un féru de sport ou un amoureux des sports d'hiver, la carrière de cette championne ne vous dit pas grand chose.
En 2003, la Suédoise débute sa carrière en coupe du monde lors d'un sprint gagné par Bente Skari. Très vite, elle se fait une place en équipe nationale et participera à ses premiers JO en 2006, puis aux mondiaux en 2007.
En 2009, elle prend la médaille de bronze aux championnats du monde avec le relais, avant de se parer d'argent deux ans plus tard, toujours avec ses coéquipières Ingemarsdotter, Haag et Kalla.
Johansson Norgren prendra plus de 100 départs sur le circuit, sans monter une fois sur le podium, plusieurs quatrièmes places et de nombreuses places d'honneur, avant de bifurquer en 2014 vers les longues distances.
Pionnière du circuit Ski Classics, elle va ensuite remporter cinq fois consécutivement le général, de 2016 à 2020, tout en remportant 21 victoires, un record, et toutes les plus belles classiques.
Tout cela en étant devenue maman, il y a déjà dix ans.
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Rebondir après une saison difficile
L'an passé, pour ce qui devait être sa dernière saison, Britta Johansson Norgren a été victime de fortes gelures aux pieds, en janvier, lors de la Diagonela (Suisse). La guérison va prendre du temps et jamais elle ne pourra évoluer à son niveau.
"Si je parviens à gagner une course cet hiver, cela sera sans doute la plus belle pour moi, car après tout ce que je viens de vivre, mon âge qui avance, et une concurrence de plus en plus forte, ce sera compliqué." avoue t'elle sur Langd.se
"Je ressens même un peu de pression car j'ai encore besoin de travailler avant la saison, je ne suis pas encore prête." Membre du Lager 157 Ski Team, elle estime qu'elle pourra, avec ses coéquipières, rivaliser avec les fondeuses du Team Ramudden.
"L'an passé on a beaucoup regardé Korsgren, Dahl et Larsson, mais je pense que nous pourrons rivaliser cet hiver avec Hanna Falk, nouvelle venue, Thea Krokan Murud et moi même. Nous aurons nous aussi trois cartes à jouer.
La Suédoise s'attend également à hiver passionnant avec des courses féminines de plus en plus serrées. "On sera plus nombreuses à pouvoir gagner, un peu comme chez les hommes, et c'est bon pour l'intérêt de la discipline.
Avec les fondeuses de Ramudden, notre équipe, avec Astrid Oyre Slind, ça fait des candidates. On verra aussi de quoi Marit Bjoergen sera capable et sans doute Therese Johaug en fin de saison."