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Une seule place pour la France

L'affaire aurait pu se boucler très simplement avec la candidature de Martin Fourcade prévue pour l'élection à la commission des athlètes du CIO en 2022. C'était le souhait du président du CNOSF Denis Masseglia.

Mais cet été le perchiste Renaud Lavillenie, lui aussi légitime pour briguer ce poste, s'est lui aussi porté candidat. En tant que sportif d'été, il pourrait, lui, se présenter pour l'élection à la commission des athlètes prévus en 2020.

A priori tout pourrait coller mais la France ne possède qu'une seule place au sein de cette commission. Du coup si Renaud Lavillenie est élu en 2020, Martin Fourcade n'aurait plus la possibilité de se présenter.

Le CNOSF qui n'avait pas anticipé deux candidatures se trouve bien embêté. Du coup un jury a été nommé fin août afin de trancher entre les deux champions olympiques qui ont eux aussi appris récemment la nouvelle règle du jeu.

En coulisses l'ambiance n'est pas idéale entre les dirigeants des fédérations sportives Françaises mais le président Masseglia n'a pas trouvé "meilleure solution que ce jury".

D'après les informations du Parisien, Martin Fourcade tiendrait la corde avec le soutient de Tony Estanguet, membre actuel du CIO, co-président JO Paris 2024, et de Denis Masseglia. 

Un Masseglia qui pourrait, toujours selon ce média, laisser sa place de président du CNOSF à l'actuel président de la Fédération Française de Ski Michel Vion.

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En attendant la suite, ce jury spécialement crée, rendra sa décision ce mercredi 4 septembre.

Fourcade ou Lavillenie ?

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Photo : Nordic Focus

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