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Le biathlon féminin décapité ?

Oui le terme est un peu fort mais avec les retraites annoncées de Marie Dorin-Habert, Yuliaa Dzhyma et probablement de Gabriela Koukalova, voir ICI, la discipline perd déjà deux grandes championnes.

Alors si la gagnante du globe 2018, Mäkärainen, sa dauphine Kuzmina et la tsarine Domracheva font le même choix, ce sont tout simplement l'ensemble des têtes d''affiche de la discipline qui tireraient leur révérence.

Même Laura Dahlmeier n'a pas encore officialisé sa volonté de continuer mais concernant l'Allemande on est pas trop inquiet, elle devrait continuer.

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Kaisa Mäkärainen, 35 ans, veut se donner le temps de la réflexion.

Les changements d'entraineurs qui interviedront en Finlande dans les prochains jours ne lui plaisent pas. Elle aurait aimé continuer avec le staff précédent.

Le retour de Jonne Kähkonen à la tête de l'équipe féminine, annoncé la semaine dernière, avec qui le courant était mal passé au début de sa carrière, n'a pas été apprécié par la gagnante du globe.

Il faut savoir que cette équipe Finlandaise reste très loin de l'Allemagne, de la Russie, de la France et de la Norvège en terme financiers et techniques. Pour la N°1 mondiale ce manque de moyens devient pesant.

Un départ de la star Mäkärainen pourrait ressembler à une catastrophe au moment ou la fédération cherche activement des sponsors.

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Anastasia Kuzmina proche de la fin

La triple championne olympique, 33 ans, maman de deux enfants, ne devrait pas repartir pour une saison complète. Sa décision n'est pas encore prise mais tout porte à croire qu'elle va passer plus de temps en famille.

Certains l'imaginent capable de faire aussi une demi-saison, de venir seulement sur certaines étapes ou aux mondiaux ?

Elle a terminé son hiver déçue après avoir manqué le globe pour trois petits points mais sa réussite aux JO, et sur l'ensemble de la saison, lui permettrait de se retirer au sommet de son art.

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Darya Domracheva pas pressée

Egalement maman d'une petite fille, la star Biélorusse, épouse de Bjoerndalen, n'a pas les mêmes soucis que la Finlandaise et la Slovaque. C'est elle qui choisit son staff et sa façon de s'entrainer et les soucis financiers ne la concerne plus.

Pour Domracheva ce sera surtout une question de motivation. Sa décision pourrait aussi dépendre du futur choisi par son illustre mari dont certains prétendent qu'il pourrait même débuter une carrière d'entraineur en Biélorussie.

Aujourd'hui elle veut se donner le temps de la réflexion avant d'annoncer la suite.

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Photo : Nordic Focus

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