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Savoir encaisser les défaites

Emilien Jacquelin, arrivé très vite au meilleur niveau, devenu champion du monde bien avant l'âge moyen, s'est toujours mis beaucoup de pression. Mais plus son niveau monte, plus les attentes grandissent et plus la concurrencde s'élève, du coup il est évidemment impossible de gagner tout le temps, de réussir chaque course.

Et pour un champion, pour un homme de son niveau qui fait clairement du général de la coupe du monde un objectif de carrière, il s'agit, comme une équipe de football, de savoir aussi gérer ses temps faibles.

"C’est bien de parler de ça, je pense que c’est important. Il y a une mauvaise gestion de la défaite. Depuis que je suis devenu champion du monde, j’ai l’impression que je dois beaucoup de choses à beaucoup de monde et premièrement à moi-même" indiquait-il ce matin sur RMC, lors des GG du Sport.

"Quand je fais une contre-performance, je me sens vraiment honteux, je suis déçu pour tous les gens qui me suivent et qui espèrent énormément de choses de ma part et je me sabote. Derrière, ça me fait descendre très, très bas."

"Quand je réussis, c’est un peu la normalité, je me dis que je travaille pour ça. Et si je fais de mauvaises courses, je me dis que ce n’est pas normal."