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La fiche d'Emilien Jacquelin

25 ans

Début en coupe du monde en 2017

72 départs en coupe du monde

8 podiums

1 victoire, médaille d'or aux mondiaux 2020 en poursuite

Champion du monde du relais, médaillé de bronze en mass-start et relais simple mixte en 2020

46e du général en 2018, 24e en 2019, 5e en 2020

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Un printemps difficile

"La préparation s’est bien passée. Physiquement je pense avoir progressé, avoir passé de nouveaux caps." avouait t-il sur FFS TV fin octobre.

En revanche, mentalement j’ai connu des hauts et des bas. J’ai eu besoin de souffler après la saison dernière, mais j’ai retrouvé ma motivation.

Ma saison dernière était, je ne veux pas dire inespérée, aussi magnifique avec deux titres mondiaux et un petit globe, mais tout cela est arrivé rapidement.

J’ai eu un peu de mal à tourner la page car j’avais réalisé mes rêves et j’ai eu du mal à me relancer. Une situation pas facile à gérer qui m’a fait finalement grandir.

 

De nouveaux objectifs

"Cet hiver, je vais tout faire pour porter un dossard rouge, leader d’un classement distinctif, tout en me rapprochant du gros globe, celui-ci deviendra un vrai objectif dans les prochaines années.

Aujourd’hui je pense déjà beaucoup aux JO 2022 car j’ai tendance à fonctionner avec une « to do list », et les mondiaux 2020 en faisaient partie. Le titre olympique reste le but ultime.

Avec mes deux médailles d’or, je pars vers d’autres horizons et cela passera par une belle saison."

 

La coupe du monde

"Je fais confiance à l’IBU pour le calendrier. Oberhof ou d’autres, il faut rester positif, c’est une station qui fait partie de l’histoire de la discipline.

Après il faudra s’adapter sans le public car j’aime bien ressentir le feeling avec eux.

Johannes Boe sera inévitable pour jouer le globe. Quentin Fillon Maillet en a fait lui aussi un objectif depuis deux ans. Il est très motivé, il s’en rapproche, cela demande beaucoup de constance.

Pour moi je pense avoir encore besoin d’une ou deux années de travail pour gagner plus de régularité, il faut avoir les capacités mentales et physiques."

 

Travailler sans son modèle

"J’ai du apprendre à m’entrainer sans Martin Fourcade car je travaillais tous les jours avec lui depuis trois ou quatre ans.

Je dois désormais rechcercher l'excellence dans mon travail sans sa présence, en solitaire. Cela aussi m’a donner du stress et des doutes, mais aujourd’hui tout va bien, les choses sont rentrées dans l’ordre."

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Vidéo FFS TV