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Toujours en manque de résultats

La Russie, 6e nation mondiale chez les dames en 2021, 4e chez les hommes, aspirtent à beaucoup mieux. Sa très forte base de pratiquants devrait lui permettre de rivaliser, comme en ski de fond, avec la Norvège, la France et l'Allemagne.

Pourtant dans les faits, rien ne se traduit en résultats probants et surtout réguliers. Loginov, Latypov, Eliseev, Mironova, Kaisheva et Pavlova brillent seulement de temps en temps, loin des performances de leurs ainés.

Les raisons sont nombreuses, elles sont connues mais pas grand monde n'arrive pour le moment à faire bouger les choses dans le bon sens. 

Beaucoup de juniors, excellents, arrivent cramés en coupe du monde là faute à un travail physique excessif autour de 17-20 ans et les régions passent leurs temps à se tirer dessus, par fierté et par envie de briller.

Du coup, dans cet immense pays, la Fédération peine à faire l'unanimité, le nouveau président Viktor Maigourov, ancien biathlète de haut niveau, en est lui aussi victime.

Maigourov prône l'unité totale derrière les entraineurs nationaux mais sa parole et sa volonté sont sans cesse remise en cause par les médias, les anciens, les régions et même les athlètes eux-mêmes.

Pas facile de travailler, sur le long terme, dans ces conditions.

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Des groupes différents pour 2022

Kaminsky, pour les hommes, et Shashilov, pour les dames, ont été reconduits en tant qu'entraineur en chef mais, on l'a dit, certains ne sont pas du tout d'accord.

Ainsi, Alexander Loginov, qui aime en faire qu' à sa tête, s'entrainera dans un groupe à part, avec Tomshin, Tsvetkov et Garanichev sous les ordres de Sergei Bashkirov, lui même élève du controversé Kasperovich, ex-coach de ce même Loginov.

Ce groupe travaillera, soi disant, sous contrôle de Kaminsky mais les stages, leurs lieux, et la préparation seront complètement différents.

Pour les dames, le shéma est à peu près identique, voire pire, avec Pavlova et Akimova qui bosseront avec Kuvaev, un jeune coach de 30 ans, et leurs coéquipières avec Sashilov.

Mais il se murmure déjà que Svetlana Mironova, la meilleure Russe, à Dubai depuis plusieurs semaines, ne serait pas d'accord et chercherait elle aussi un coach privé !

Tout cela est donc loin de transpirer la sérénité et le président de la Fédération espère un retour au calme dans les prochaines semaines !