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Encore des problèmes

Après avoir mal rempli les formulaires, compliqués, mais obligatoires pour se rendre en Chine, via l'application officielle, Irina Kazakevich, Valeria Vasnetcova, l'entraineur en chef de l'équipe féminine Mikhail Shashilov et le masseur Roman Nikitin n'ont pas pu grimper à bord de leur avion.

Les Chinois ont refusé de les embarquer avant que tous les documents soient en règles, ce qui devrait être le cas d'ici un ou deux jours.

Cet avion, qui partait de Moscou, s'est tout de même envolé pour Pékin avec tout le reste du staff et des biathlètes. Une fois sur place, c'est l'entraineur Sergei Bashkirov, qui posse avec les hommes, qui est testé positif.

La veille ce même Bashkirov avait été testé négatif et il devra désormais faire une quarantaine stricte à Pékin dans un lieu spécial. Heureusement les autorités Chinoises n'auraient pas considéré les biathlètes comme cas contact.

Des biathlètes furieux car les Chinois les ont fait attendre plus de sept heures à l'aéroport, dans un hall glacial et isolé, pour passer ces PCR qui décideront du sort de chacun, malade ou pas malade.

Le journaliste N°1, pour le biathlon en Russie, Dimitri Guberniev s'émeut de la situation.

"La Chine, d'une part, déclare à quel point tout est beau chez eux et, d'autre part, leur niveau d'organisation est faible. Ce pays c'est un colosse aux pieds d'argile.

La situation à propos des contaminations empire chaque jour dans le pays et cela va concerner non seulement pour l'équipe russe mais aussi toutes les équipes.

Je vais moi-même aux Jeux olympiques, mais je ne sais pas si je pourrai travailler, rien ne peut-être prédit à l'avance. Il faudra avoir de la chance..."