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Toujours l'incompréhension

Au lendemain des annonces faites par les équipes de Norvège, de Suède et de Finlande, qui refusent toutes de participer aux coupes du monde de décembre, par soucis sanitaires de nombreuses voix s'élève.

Le grand public, une partie en Norvège, et visiblement beaucoup plus en Suède, il suffit de faire un tour sur les réseaux sociaux pour s'en rendre compte, sont vent debout contre ces décisions qualifiées d'absurde. 

Des milliers de fans se demandent pourquoi ces fondeurs devraient être traités différement des biathlètes, des cyclistes, des footballeurs et autres milliers de sportifs qui voyagent partout en Europe depuis des mois.

Ce matin Johannes Boe, intérrogé par TV2, avoue lui aussi son incompréhension.

"Tous les sports sont actifs, le biathlon comme les autres. Il suffit de faire très attention à l'endroit ou on se trouve et tout ce passe très bien" déclare t-il.

"Comme les fondeurs, nous sommes dépendants de notre corps mais nous n'avons pas peur. Aujourd'hui je suis stupéfait de voir mes collèges fondeurs accepter cette décision.

Je trouve également très étrange de ne voir personne se lever pour continuer la compétition. Si la Fédération Norvégienne de Biathlon décidait la même chose, je serais le premier à me battre pour dire non."

Voilà des propos clairs qui viendront aussi remettre en cause les paroles de certains qui évoquent à propos des fondeurs la culture Scandinave et le principe de précaution.