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Les Suédoises ont pris la main
Après le 15km et le sprint disputés la semaine dernière Hanna Oeberg, impressionnante a pris la tête général devant son innatendue coéquipière Johanna Skottheim, une biathlète qui évoluait en IBU Cup il y a douze mois.
Des Suédoises qui ont montré un collectif très fort sur cette première étape avec encore Elvira Oeberg, Brorsson et Persson.
Toutes devraient jouer encore grand rôle dès jeudi, toujours à Kontiolahti sur un nouveau sprint féminin.
Même chose pour les Norvégiennes avec Roeiseland, Tandrevold, la révélation Knotten et une Eckhoff revancharde.
Les Allemandes, les Françaises, les Italiennes (déjà un succès pour Wierer) devraient se toutes se montrer plus à l'aise sur cette seconde semaine, et surtout plus rapides sur les skis, adaptation aidant.
Anais Chevalier, 9e du général, meilleure Française, aura l'occasion de viser encore plus haut, tout comme ses coéquipières. (suite sous le tweet)
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"Ok, I'm not winning but I'm playing with the best" ... 💪@FedFranceSki's Anais Chevalier made her return to the World Cup after giving birth to her daughter in 2019 - with two Top 15 results. Here's how she experienced her comeback in @KlahtiBiathlon this weekend. ⬇️ pic.twitter.com/hj1J81O1AN
— IBU World Cup (@IBU_WC) December 1, 2020
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L'heure de la revanche
Pas de podium après deux courses, mais de nombreuses places d'honneur. C'est un bon départ pour les Bleus mais pas celui pour lequel ils s'entraînent.
Quentin Fillon Maillet, 4e du général, derrière J.Boe, Samuelsson et la révélation Laegreid, veut prendre sa revanche et surtout effacer une partie de son retard sur les skis, vu sur le premier week-end.
Le Jurassien va probablement se montrer plus performant, avec, comme pour les filles, un temps d'adaptation cette fois suffisant.
Emilien Jacquelin, déjà bien en jambes, avait un peu pêché par stress et un manque de naturel au tir. Il s'en est toutefois bien sorti avec deux 8e places mais tout le monde sait qu'il est capable de faire beaucoup mieux.
Même chose pour Simon Desthieux et Fabien Claude restés en retrait jusque là.
Antonin Guigonnat, 9e sur le 20km et 26e sur le sprint, sera lui aussi revanchard au sein de cette équipe de France réduite à cinq élements suite au départ de Martin Perrillat Bottonet.
Face aux Tricolores on retrouvera évidemment le phénomène Johannes Boe, accompagné par ses redoutables équipiers, Loginov, les Allemands, également revanchards.
Sans oublier cette équipe Suédoise masculine qui a surpris en plaçant Samuelsson et Ponsiluoma sur le podium du premier sprint.