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Une grosse performance

Adrian Mannarino, 33 ans, classé 22e mondial en 2018, son meilleur rang, compte un titre et neuf finales sur le circuit ATP. En Grand Chelem, il n'a jamais passé le quatrième tour, atteint trois fois à Wimbledon.

Joueur expérimenté, pas simple à affronter comme tous les gauchers, le Tricolore mène sa carrière dans l'ombre des stars avec déjà plus de 8 500 000 $ empochés en carrière.

Arrivé sur cet Open d'Austalie sans certitudes après deux défaites au premier Tour à Melbourne et Sydney face à Van de Zandschulp et Cressy, il élimine au premier tour l'Australien Duckworth avant de retrouver Hubert Hurkacz au 2e tour.

Grand favori de ce match, tête de série N°1 10, le Polonais ne va jamais trouver la clé face à Mannarino. C'est au contraire le Tricolore qui va prendre le match en main et réussir à mettre en place sa tactique.

Le résultat est sans appel, Mannarino s'impose 6/4 6/2 6/3 et affrontera au 3e tour le frappeur Russe Aslan Karatsev, pas de quoi l'effrayer.

"Le classement du joueur en face, je m'en fous un peu. Il y a certains joueurs bien moins classés qui me posent problème, contre qui j'ai vraiment du mal à jouer, à rentrer dans le match." indique t'il sur le site de l'Equipe.

"Lui, malgré son classement, je savais que j'avais de quoi l'emmerder. Je ne me suis pas concentré plus que ça sur le fait qu'il a eu de super résultats l'an dernier.

C'est un super joueur, mais je savais, quelque part, que ce n'était pas hors de portée. Aujourd'hui, en rentrant sur le court, je sais qu'il est un peu plus fort que moi, mais je savais aussi que j'avais largement de quoi gagner le match."

"C'était un bon match, j'ai été très solide, j'ai fait ce qu'il fallait faire. Tactiquement, je pense, c'était très bien."

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