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Le cyclo-cross : machine à champion

De nos jours, nous avons tendance à dire qu’il est difficile de tout faire en même temps, et ceux, avec réussite. Mathieu Van Der Poel et Wout Van Aert en sont les parfaits contre-exemple comme nous avons pu le voir sur le dernier Tour des Flandres.

Depuis quelques années les crossman apportent un vent de fraicheur dans le monde du cyclisme.

En effet, le cyclo-cross permet de travailler des caractéristiques que l’on a peu sur la route. De par sa durée (1 h), ses intensités (relances, courses à pied) et sa techni-cité, il pousse le coureur à être lucide tout en ayant le palpitant au maximum durant près d’une heure.

Dans son interview donnée à GCN, Steve Chainel (une des figures du cyclo-cross français, voire mondial) évoque l’aspect ludique de la discipline avec des escaliers à passer en portant son vélo ainsi que des planches à passer à vélo ou à pied.

Il explique par ailleurs que les conditions difficile de l’hiver permettent de développer un mental et de s’habituer à la douleur. Généralement, ces courses se passent dans des sous-bois et les coureurs finissent dans de piteux états.

Outre les 2 champions cités en introduction, de nombreux cycliste ont réalisé de très grosses performances avant de passer sur la route avec succès. Nous avons pour exemple : Zdenek Stybar, Lars Boom, Thomas Pidcock (futur Ineos) et bien évi-demment Julian Alaphilippe.

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Dans l’ensemble, ce sont des coureurs polyvalents, pouvant s’illustrer sur tous les terrains, excepté peut-être la très haute montagne, quoique WVA et J. Alaphilippe ont montré lors des 2 derniers Tour de France qu’ils pouvaient se rapprocher des meilleurs.

Cette discipline est aussi en vogue chez les femmes avec aux palmarès des cham-pionnats du monde, des filles comme Marianne Vos ou Pauline Ferrand Prévot qui elles aussi ont brillées sur la route en prenant le maillot arc-en-ciel, ainsi que dans le VTT cross-country pour la dernière citée.

Cependant, peu de coureurs font du cyclo-cross leur objectif prioritaire, car les contrats sont moindres que sur la route, à l’image de Clément Venturini multiple champion de France de la discipline, mais qui l’a délaisse un peu à cause de ses obli-gations professionnelles au sein de la formation AG2R.