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Les Chinois se croient tout permis !

Sans se préoccuper le moindre du monde des réactions que peut susciter son discours, un des responsables des JO, Yang Shu, a déclaré : "Tout comportement ou discours contraire à l'esprit olympique, en particulier aux lois et règlements chinois, est également passible d'une certaine sanction".

Cette sortie, publique, n'a surpris personne car plusieurs organisations des droits de l'homme avaient déjà averti les athlètes contre toute forme d'activisime.

Il a également été demandé aux athlètes de ne pas partir en Chine avec leur PC et leur portable personnel car des sérieuses menace de piratage de donnés sont plus que probable.

Selon un politologue Norvégien, les lois Chinoises sont formulées de manière très floue afin de permettre aux autorités gouvernementales de faire ce qu'elles veulent.

Et ce même Yang Shu a ensuite déclaré que les athlètes, si ils contrevenaient à cette loi, pourraient tout simplement perdre leur accréditation et être exclus des JO. Si on ajoute encore les contraintes covid, ça va pas être la joie pour tout le monde.

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Bien entendu tout cela ne plait pas aux athlètes mais, vous le comprenez, pas grand monde n'ose parler.

Vetle Sjastad Christiansen, le biathlète Norvégien, qui a été briefé par son comité olympique, n'a pas du tout aimé. "Si j'ai envie de parler je parle, je déteste qu'on me dise ce que je dois faire.

Je dirais ce qui me tient à coeur quelques que soient la règlementation en vigueur." explique t'il ce soir sur la NRK.

Déjà privés de leur liberté de mouvement durant la totalité des JO, les athlètes pourraient donc être privés cette fois de liberté d'expression. 

Sturla Holm Laegreid, autre biathlète, se montre beaucoup plus prudent que son coéquipier Christiansen. "On nous a bien expliqué qu'il fallait laisser la politique de côté depuis quelques jours.

On nous a expliquer qu'il ne fallait surtout pas critiquer la Chine sous peine de sanctions à venir, alors je vais garder le silence."

En Norvège, pays où les organisations des droits de l'homme sont actives, on demande une nouvelle fois au Comité Olympique National d'intervenir au près du CIO, mais à priori, celui qui va faire changer de position le régime Chinois n'est pas encore né.

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Souhaitons, à minima, que Xi Jinping mette un peu d'eau dans son vin et surtout que le CIO cesse définitivement d'attribuer les Jeux à de telles nations.

Mais quand vous êtes, comme pour 2022, face à un choix Chine vs Kazakhstan, que faire ?