...

60% de réussite au tir debout

Ce score quasi incroyable, plus que médiocre, a été réalisé la saison dernière par Lisa Vittozzi sur les épreuves individuelles de la coupe du monde. Toujours à l'aise en relais, l'Italienne s'est toujours raté lorsqu'elle était seule.

Ses entraineurs n'ont pas réussi à l'aider et elle s'est enfoncée au fil des courses. Une saison malheureuse, à oublier, pour une biathlète qui jouait la victoire au général de la coupe du monde en 2019.

On la pensait, à cette époque, capable de rester au sommet mais depuis c'est une descente régulière. Aujourd'hui âgée de 27 ans, elle n'a plus vraiment de temps à perdre et compte beaucoup sur la saison prochaine pour retrouver plus de plaisir et surtout se montrer plus compétitive.

Désormais coaché par le Finlandais Kähkonen et entourée d'une nouvelle génération pleines de promesses et de talent, avec les Zingerle, Passler, Comola, Auchentaller, Carrara, Fauner, Lardschneider et autre Trabucchi, Lisa Vittozzi va découvrir autre chose.

"Je ne me définis pas comme la leader de ce groupe d'entraînement, mais seulement l'athlète avec le plus d'expérience. J'espère pouvoir aider ces filles à s'entraîner et je crois qu'elles aussi peuvent m'aider beaucoup, en recréant ce groupe qui ces dernières années a été perdu parce que plusieurs filles ont abandonné." explique t'elle à Fondo Italia.

"L'objectif est de créer une équipe unie, car les meilleurs résultats sont obtenus avec un groupe cohérent.

"Un conseil pour mes jeunes coéquipières ? Vivez ce moment le plus sereinement possible, sans trop penser à la coupe du monde, qui n'est qu'un pas de plus à franchir en le vivant de la manière la plus naturelle possible" poursuit l'Italienne ravie de travailler avec un nouvel entraineur.

"Je suis très impatiente et curieuse de bosser avec un technicien étranger, ce sera une nouvelle expérience et cela m'apportera de nouvelles connaissances. J'ai hâte de commencer ce voyage. Je pense que ça peut m'aider."

Une Lisa Vittozzi qui vient de vivre un mois d'avril assez compliqué en attrapant le covid puis en se faisant opérer du nez. "Au moins je me suis reposé. Après l'opération du nez, je vais bien, je n'ai jamais aussi bien respiré et c'est vraiment essentiel ».

Avec un moral tout neuf, sous le soleil de la Toscane où elle a passé son premier stage en équipe, elle pense déjà aux mondiaux.

«Oberhof me rappelle un bon souvenir, l'endroit où j'ai remporté mes deux premières victoires. Bien sûr, j'ai aussi fait de mauvaises courses là-bas, mais je suis content que le championnat du monde ait lieu là-bas.

J'espère y arriver le mieux possible et, si c'est le cas, je suis sûr que j'aurai mon mot à dire. Nous espérons avoir mon fan club présent ».