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Inexplicable

Classée deuxième de la coupe du monde en 2019, après une superbe lutte avec Dorothea Wierer, Lisa Vittozzi, comme ses entraineurs et ses fans, pensait continuer sur sa lancée les années suivantes.

Mais finalement rien de tout cela, l'Italienne va enchainer les déceptions, les pépins physiques, les ratés, au point de se demander si elle n'avait pas atteint son sommet, si jeune, en 2019.

Et depuis le début de cet hiver, qu'elle disait aborder de manière sereine rien ne fonctionne, sauf les relais. De façon assez incroyable, Lisa Vittozzi montre de belles choses avec son équipe, notamment au tir, mais elle se liquéfie complètempent sur les courses individuelles.

Lisa Vittozi est devenue la pire tireuse de la coupe du monde avec des statistiques très faibles sur son tir couché.

L'Italienne avec ses 64% de réussite couché n'a rien d'une biathlète de haut niveau. "Même une débutante ferait mieux, sa série est catastrophique" indique aujourd'hui l'ancienne biathlète Norvégienne Synnoeve Solemdal, devenue experte sur la NRK.

"C'est vraiment horrible à regarder, son pourcentage de réussite est incroyablement faible" ajoute Ola Lunde, autre expert.

En perte total de confiance, celle qui était un modèle il y a encore trois ans, ne sait plus quoi faire. "C'est très difficile à supporter, je travaille beaucoup, je fais des sacrifices mais rien ne fonctionne.

Tout le monde me dit de prendre les courses individuelles comme des relais mais c'est moins facile à appliquer. Chaque jour j'espère que le vent va tourner, peut-être dois je juste penser à m'amuser." expliquait Lisa Vittozzi avant ce 15km.

Et malheureusement pour elle, l'embellie tant attendue n'est pas arrivée aujourd'hui car elle va va vivre d'entrée un cauchemar. Dès son premier tir couché, elle tire quatre fois, rate quatre cibles et perd sa cinquième balle sur le tapis.

Du coup elle prend logiquement 5 minutes de pénalité puis encore deux autres pour ne avoir tirer cinq fois. Et la pauvre Vittozzi va encore manquer cinq cibles supplémentaire sur le reste de sa course.