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Absence de relais en coupe du monde

Difficile d'être plus radical ! La FIS a choisi d'abandonner cette discipline, jugée par les pontes de la fédération comme ennuyeuse et pas facile à comprendre, sic, par le grand public.

Résultat : On aura seulement un seul relais en 2017-2018, celui des JO de PyeongChang.

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Un team-sprint, deux longues distances

Mêmes causes, mêmes arguments, mêmes effets ! La FIS simplifie au maximum le calendrier de la prochaine coupe du monde et laisse la place pour un seul team sprint et, plus grave, une seule longue distance à Oslo.

En dehors des formats 10km pour les dames et 15km pour les hommes, il y aura seulement les skiathlons de Lillehammer, le 30km féminin et le 50km masculin sur les pistes d'Holmenkollen.

Merci la Norvège, toujours garante de la tradition.

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Au revoir la diversité

La Fédération Internationale de Ski ne s'en cache pas, elle veut simplifier le calendrier et dimunuer drastiquement le nombre de formats utilisés.

Heureusement on aura tout de même quelques variantes avec des départs individuels ou groupés et, très bonne chose, plusieurs poursuites notamment sur les courses par étapes.

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Du jamais vu

Le calendrier 2017-2018 ressemble à une anomalie au regard des années précédentes. Pour la première fois dans l'histoire dans la coupe du monde les relais disparaissent et les formats longs sont quasi absents.

Ces decisions prises par le comité directeur du fond mondial ne plaisent pas à tout le monde. On comprend facilement pourquoi.

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"Difficile de rester correct"

La fondeuse Américaine Jessica Diggins ne cache pas son mécontentement sur le site de la NRK. "Je suis une fondeuse d'équipe, c'est ma deuxième famille, abandonner les relais c'est une grosse erreur."

"Oublier les formats comme les prologues, les 5km, les relais c'est faire du mal à notre sport qui se résume pas seulement au 10km." poursuit l'Américaine.

"Les épreuves par équipes permettent toujours de voir plusieurs nations sur le podiums, c'est pas toujours le cas sur les 10km. Notre sport peut devenir ennuyeux et j'ai pas envie de voir cela" conclu t'elle.

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La France perdante ?

Quand on connait l'attachement des équipes de France aux relais on se doute bien que cette décision de la FIS n'a pas réjoui grand monde même si personne n'a encore voulu réagir publiquement.

L'histoire du fond dans notre pays est fortement lié aux relais et le restera pour toujours.

Nos fondeurs sont toujours les premiers pour vanter les mérites des épreuves par équipes et des émotions si spéciales qui vont avec.

On regrettera probablement moins la diminution drastique des courses au kilométrage supérieur à 15km, pour les hommes, mais là encore la FIS semble vouloir tourner le dos à son histoire.

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Simplification

C'est LE mot employé par les dirigeants pour expliquer leurs drôles de choix. On veut simplifier pour plaire aux TV, aux sponsors et rendre la tâche plus simple pour le grand public.

Un public qui se serait perdu devant les trop nombreux formats de courses utilisés ces dernières saisons.

Reste à savoir, quand on cherche de plus en plus à copier le modèle du biathlon, si une saison avec une quinzaine de 10km, de 15km et de sprints, sera suffisamment belle pour faire oublier le reste ?

Renier une partie de son identité sur l'autel de la simplification c'est pas forcément la recette gagnante.

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Photo : Nordic Focus

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