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Biathlon / Coupe du monde Oberhof / Relais

 

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Le Top 3 :

1/ France avec Desthieux, Fillon Maillet, F.Claude et Jacquelin : 1h22'28 (0+6)

2/ Norvège avec Christiansen, Dale, T.Boe et J.Boe : à 5sec (1+4)

3/ Italie avec Bormolini, Hofer, Giacomel et Windisch : à 48sec (0+5)

 

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Une course par élimination

Il y avait beaucoup d'impatience et beaucoup d'envie au sein de l'équipe de France avant ce troisième relais de l'hiver. Battus et peu en vue lors des deux précédents, les Tricolores voulaient absolument retrouver une place qui correspond à leur niveau.

Dès le début de cette course Simon Desthieux place parfaitement son équipe au cours d'un premier relais qui verra la Russie perdre d'emblée une minute avec un Streltsov pas vraiment au niveau.

Quentin Fillon Maillet entre ensuite en piste. Toujours un peu en dessous sur les skis, le Jurassien va compenser en tirant deux fois avec beaucoup de vitesse et de précision, ce qui lui permet de rester au contact de l'Italie et de l'Allemagne.

Le second tournant arrive au cours de ce relais avec le Norvégien Johannes Dale, en grosse difficuluté sur le tir couché, qui va prendre beaucoup de temps pour lâcher ses balles, et visiter une fois l'anneau de pénalité.

A la mi-course, son équipe est encore 4e, à déjà 1min13 de la tête, alors que toutes les autres nations ont déjà perdu toutes chances de victoires.

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L'Allemagne craque

On entre dans la deuxième partie de ce relais et on apprécie beaucoup la performance du jeune Italien Giacomel, seulement 20 ans, qui va rivaliser avec Fabien Claude et Peiffer. 

Franchement épatant, Giacomel finira par craquer face à l'efficacité du duo Franco Allemand qui s'en va passer le dernier relais avec 25sec de marge sur les Transalpins et 55sec sur la Norvège de T.Boe.

Quelques minutes plus tard Emilien Jacquelin et l'Allemand Philipp Horn arrivent ensemble pour le tir couché. La victoire est toute proche et cela ne perturbe pas le Dauphinois qui gére très bien la situation.

Pour son rival ce sera un vrai cauchemar avec les cinq premières balles ratées puis trois tours de pénalité et plus d'une minute trente de retard à la sortie du pas de tir.

Dépité Horn, laisse filer Jacquelin, Windisch et J.Boe.

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Jacquelin donne tout

Arrive le dernier tir debout avec une équipe de France qui a course gagnée, pense t-on, sauf catastrophe. Emilien Jacquelin décide de se faire plaisir en descendant les cibles en mode mitraillette.

Du grand art pour le champion du monde de poursuite qui s'en va, pour la dernière boucle avec 23sec de marge sur un Johannes Boe déchainé. Le leader du général de la coupe du monde, c'est tout à son honneur, ne va rien lâcher et continuer de se battre jusqu'au bout, obligeant le Français à puiser dans ses réserves.

Bien renseigné Emilien Jacquelin serre les dents et parviendra finalement à franchir la ligne, épuisé mais au combien heureux, en vainqueur, avec quelques secondes d'avance sur une Norvège qui n'a jamais renoncé.

L'Italie et sa jeune promesse complète ce beau podium et cette journée rare, très rare pour une équipe Tricolore qui n'avait pas gagné de relais en coupe du monde, sans Martin Fourcade, depuis 18 ans !

Voilà une victoire et des sourires qui font du bien, à tout le monde...

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La Russie termine 4e tout en cédant deux minutes sur la France, l'Allemagne 5e à 2min10, puis on trouve l'Ukraine, la Suède, le Canada, la Suisse et la Finlande.

On retrouvera les biathlètes dimanche pour un mass-start.

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Le classement complet ICI

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