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"Nous respectons cette décision"

Interrogé par TV2, Pierre Mignerey est bien évidemment revenu sur le coup de tonnerre qui a frappé le ski de fond mondial, le forfait de la Norvège pour Davos, Dresde et probablement le Tour de Ski.

"Les équipes n'ont aucune obligation de participer et nous respectons la décision Norvégienne même si nous la regrettons.

Il est clair que le niveau sportif sera moins élevé sans la nation N°1 mais la coupe du monde continuera sans eux. Le ski de fond est important pour de nombreuses fédérations, pour de nombreuses équipes.

Nous travaillons pour fournir un environnement le plus sûr possible, après c'est aux équipes de décider."

"Le forfait de la Norvège ne nous rend pas heureux mais cela n'aura aucune conséquence pour eux, en dehors des résultats. Nous ne pouvons pas les pénaliser pour des non-participations." indique t-il.

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Les impasses sont devenues un problème

Il est vrai que les impasses, dans le ski de fond, sont presque devenues, pour certains, une tradition et c'est malheureusement devenu un des points faibles de la discipline.

Comment voulez vous que le grand public se passionne pour une série où les héros n'apparaissent pas à tous les épisodes ? 

La FIS doit très vite trouver des solutions car chaque année, covid ou pas, de nombreux fondeurs zappent une ou plusieurs étapes, surtout lors des saisons avec les mondiaux et les JO.

Alors faut-il mettre des mondiaux toutes les années, comme en biathlon ? Faut-il réduire le nombre d'étapes et pousser les meilleurs à être toujours là ? 

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La suite

En attendant, on l'espère de vraies réformes dans la discipline, "la coupe du monde continuera comme prévue à Davos, puis à Dresde" ajoute Pierre Mignerey.

"De nombreuses questions se posent aussi à propos du prochain Tour de Ski et nous aurons beaucoup de réunions, cette semaine à ce propos. Pour le moment on s'en tient au plan initial mais..."

Nul doute que les prochaines décisions des équipes Suédoises (tendance pessimiste) et Finlandaises vont peser dans la balance. D'un autre côté, il aurait sans doute été beaucoup mieux de refaire un calendrier en octobre, mais cette fois ce sont les fédérations, dont la Norvégienne, qui n'ont rien voulu lâcher.

Au fait, les pré-olympiques prévus à Pékin, tout le monde sait qu'ils n'auront pas lieu, mais on attend quoi pour annoncer un lieu de remplacement ?