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Des plans minutieux

Aujourd'hui, dans le sport de haut niveau, chaque nation se prépare plus ou moins de la même façon et les différences se font désormais sur les différents budgets, sur la recherche de données et sur quelques détails.

Une partie que les Norvégiens maitrisent parfaitement, depuis longtemps. 

"Nous avons gardé les JO de Pékin dans notre viseur durant quatre ans, on a récolté de nombreuses données à l'avance concernant le site, la neige, les pistes, etc, et tout cela a grandement contribué à notre préparation.

Dans le même esprit nous avons déjà commencé à préparer les mondiaux." explique Siegfried Mazet à Biathlonworld.

La gestion des émotions

A la tête de la meilleure équipe du monde, en terme de talent et surtout en densité, le coach Tricolore adapte sa façon de travailler. 

"Nos biathlètes qui sont en lice pour des titres et des podiums possèdent tous les compétences techniques nécessaires, par contre il faut absolument savoir gérer les ou la dernière balle.

C'est pourquoi, sur le long terme, on travaille sur la gestion des émotions. On voit sur les courses qu'un biathlète avec un 15/15 au tir, doit ensuite réussir à conclure, et cela n'est pas une question de technique.

Il s'agit d'apprendre à se comporter en conséquence, encore une fois, de gérer parfaitement ses émotions. Je met en place à ce sujet un programme sur quatre ans et nous le combinons avec la partie physique, car les deux parties sont liées.

Une fois tout cela installé, on peut mettre en place un agenda plus précis pour des objectifs plus proches." conclu t'il.