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Incroyable

Toujours en suivant au maximum leurs fameux principes de précautions, les Norvégiens sont en train de tuer le circuit coupe du monde en annonçant leurs absences à Davos puis à Dresde en décembre.

L'équipe de Norvège renonce aussi à toute participation en Scandinavian Cup sur le site Finlandais de Vuokatti.

La Fédération Internationale de Ski, très ennuyée par ce choix, ne peut que subir et n'a malheureusement pas les moyens d'obliger les meilleurs mondiaux à prendre le départ de toutes les étapes.

Donc les fondeurs Norvégiens, qui seront peut-être suivis par les Suédois et les Norvégiens, sont en train de nous faire une première mondiale dans les sports professionnels.

Ceci en acceptant le ski de fond comme un sport "professionnel", car ce type de comportement montre surtout le contraire avec une fédération nationale qui fait ce qu'elle veut, sans recevoir la moindre sanction.

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"Notre gros objectif ce sont les mondiaux d'Oberstdorf et on ne veut prendre aucun risque avant" explique Espen Bjervig, directeur des équipes nationales.

"C'est une décision difficile mais bien réfléchie et nous comprenons aussi que certains ne soient pas d'accord.

Pour nous c'est le meilleur choix, on verra plus tard si nous pourrons participer au Tour de Ski, mais la tendance est plutôt négative.

Un grand merci aux Norvégiens de flinguer le circuit mondial avec une attitude qui, Bjervig l'a dit, est loin de plaire à tout le monde. 

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Penser à sa santé, tout le monde peut le comprendre, mais on fait comment pour la suite avec un virus qui va rester parmi nous tout l'hiver, tout comme les années suivantes.

La Fédération Allemande avait parlé de faillites possibles pour de nombreuses fédérations si les coupes du monde n'iraient pas à leurs termes. Le signal donné aujourd'hui par les Norvégiens n'est pas de bonne augure.

Heureusement les Russes et tous les pays alpins continueront d'évoluer en coupe du monde et on devrait tout de même avoir des compétitions sympas à Davos, à Dresde puis lors du Tour de Ski.

Et d'un autre côté comment interpréter la présence des sauteurs Norvégiens sur le circuit mondial du saut à ski qui viennent de prendre l'avion en direction de la Russie, avant de filer en Slovénie ?

Sans parler des cyclistes qui ont voyagé durant quatre mois, des athlètes ou des footballeurs, de ce même pays, qui ont pris avions, trains et bus plus souvent qu'à leur tour.

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On touche en ce moment aux limites du systême FIS pour le ski de fond, on arrive droit dans un mur et il devient urgent de réfléchir pour la suite.

Mise en place d'un vrai circuit professionnel avec la présence garantie des meilleurs mondiaux, un calendrier plus resseré et des formats de courses attractifs.

Le biathlon a su le faire, pourquoi le ski de fond ne pourrait-il pas réussir ?

Peut-être bien, encore une fois, à cause des Scandinaves qui refusent trop souvent toutes modifications en se basant sur l'histoire d'une discipline, refusant de voir dans quel état elle se trouve aujourd'hui.