Khvostenko, accompagné d'un représentant de sa fédération, est venue en vain plaider sa cause à Salzburg au siège de l'IBU.

L'Ukrainienne a reconnu avoir pris un stimulant, de l'éphédrine, mais uniquement pour se soigner. Elle a pris un sirop pour se soigner mais selon ses dires elle ignorait que ce type de sirop était interdit avant une compétition.

Sachez que c'est pourtant autorisé avant un entrainement. Khvostenko a tenté de mettre la faute sur son médecin mais celui-ci à expliqué qu'il n'était pas au courant. Le sirop en question, le Broncholytin, est utilisé très souvent en Ukraine.

La biathlète s'est fait pincé lors de la dernière épreuve des mondiaux 2011 à Khanty-Mansyisk. L'échantillon A a été testé positif en mars ainsi que l'échantillon B le 14 avril.

Le comité anti-dopage de l'IBU a entendu l'Ukrainienne mais il n'a pris en compte ses arguments en restant ferme, fidèle à sa ligne de conduite.

Oksana Khvostenko est donc suspendue un an à compter du 13 mars 2011.

L'Ukrainienne possède maintenant 21 jours pour faire appel. Si elle ne le fait pas, la France récupérera la médaille d'argent du relais féminin des mondiaux 2011 à la place de l'Ukraine qui serait déclassée.

Photo : Nordic Focus