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Ole Einar Bjoerndalen loin d'être convaincu

Durant l'automne, on a entendu beaucoup de choses concernant les conséquences de l'abandon des farts fluorés. Certaines théories tenaient la route, d'autre beaucoup moins et aujourd'hui, après trois mois de compétition, il est l'heure de tirer un premier bilan.

Les Norvégiens sont une fois encore à la pointe de la glisse, mais les Allemands et, juste derrière les Français s'en sortent eux aussi très bien. Tout cela sans aucune surprise puisque ce sont les trois nations, dans l'ordre, qui possèdent les plus gros budgets pour la glisse.

En revanche, pour les autres nations, et notamment les plus petites, il est devenu de plus en plus difficile de rivaliser. Déjà pénalisés par des skis, à la base moins performant, les biathlètes des autres nations le sont aussi concernant le fartage.

Ainsi depuis le début de saison, on a pu noter une certaine baisse de résultats pour les Tchèques, les Autrichiens ou les Slovènes qui n'arrivent plus à faire glisser leurs skis comme ils pouvaient le faire avec les farts fluorés.

Aujourd'hui dans certains types de neige, les biathlètes venant de ces équipes considérées comme moyenne, n'ont tout simplement plus les moyens de viser un podium.

Cette nouvelle donne ne plait pas, au sein des petites nations, et la légende Ole Einar Bjoerndalen se fait justement l'écho des moins puissants.

"Je ne suis pas partisan de cette interdiction car elle ne fait qu’accroître la distance entre les nations puissantes et les autres.

Je pense que la fédération mondiale doit faire quelque chose. Les grandes nations disposant de plus d’options ont désormais un avantage encore plus grand que lors des années précédentes et ce n'est pas bon pour notre sport." a indiqué Ole Einar Bjoerndalen.

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