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Les skieuses très remontées contre la FIS 

Si les mondiaux juniors de ski alpin, récemment organisées dans les stations Françaises des Portes du Soleil, ont été un vrau succès sportif, de nombreuses critiques, justifiées, sont venues fustiger le comportement des organisateurs.

Alors que toutes les courses ont été retransmises en directe sur plusieurs supports,  les épreuves techniques féminines, le géant et le slalom n'ont pas été produites et donc PAS diffusées, ni sur le YouTube de la FIS, FFS TV où la chaine l'Equipe.

De nombreuses athlètes féminines n'ont pas apprécié et se sont rangées derrière la Britannique Charlie Guest, 30 ans, qui a fustigé la FIS et les organisateurs via une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

"Ce à quoi nous venons d'assister aux championnats du monde juniors de ski alpin n'est tout simplement pas permis.

La couverture médiatique était excellente, mais les possibilités offertes à un sexe doivent être étendues à l'autre! V

ous pouvez faire beaucoup mieux, et des décisions comme celles prises cette semaine nuisent activement à notre sport." écrit la Britannique.

De nombreuses championnes, comme Anna Veith, Nina Haver Loeseth, Marie-Michèle Gagnon, Nastasia Noens, Lindsey Vonn ou encore Camille Rast ont aussi réagi, pestant contre la FIS et l'organisation Française.

(suite sous la photo)

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Sur le grill, la FIS a toutefois tenu à s'excuser :

«Nous reconnaissons que la diffusion en direct des seuls slaloms et slaloms géants masculins n'est pas conforme aux valeurs de la FIS en matière d'égalité des chances et d'équilibre entre les sexes.

A la FIS, nous aurions dû faire plus d'efforts pour offrir aux femmes les mêmes opportunités d'exposition qu'aux hommes et nous prenons vos commentaires comme un rappel pour rester fidèle à l'accélération et à la promotion de la participation des femmes»

De son côté, le comité d'organisation a expliqué dans un communiqué qu'il n'avait pas les moyens de produire toutes les courses, précisant qu'il a tenté de valoriser au mieux les athlètes, les compétitions et les sites.

L'événement se tenait en effet sur plusieurs stations, et l'organisateur ne pouvait se permettre de financer deux équipes de production, afin de couvrir deux sites différents un même jour.

Voilà une affaire qui tombe assez mal pour le ski Français qui avait déjà pris cher, en coulisses, suite à l'annulation des deux descentes de Chamonix, décidées à la dernière minute, en petit comité, empêchant la FIS de trouver en amont des solutions de remplacement.

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