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L'importance du fartage

Depuis le début de ces mondiaux, sur cette neige détrempée de Nove Mesto, on parle autant de fartage que de médailles, et pour cause. Sur ce type de neige, depuis l'abandon du fluor, les écarts entre les nations sont énormes.

Pour commencer, les biathlètes issus des équipes possédant une cellule glisse limitée voir inexistante n'ont absolument aucune chance de briller. Et même des nations assez importantes sont larguées, la Suisse est à la rue, les Tchèques aussi, et les Allemands sont dans le dur.

La réussite Française fait des envieux et même la grande Norvège était jalouse de la vitesse des skis Tricolores après le sprint féminin.

"Nous n'avions pas réalisé ce que nous avions fait de mal et nous avions besoin de quelqu'un qui puisse nous aider tout au long du processus" a déclaré le patron des techniciens Tobias Dahl Fenre,

Cela a été frustrant, la Norvège n’est pas habituée à ça, et surtout pas sur un championnat du monde. Nous avons passé beaucoup de temps à réfléchir et nous avons parlé à d'anciens techniciens, passé un appel téléphonique très important

Je ne peux pas dire qui j'ai appelé, mais c'est un gars vraiment sympa, qui vit à l'étranger. Pour nous c'était l'homme miracle, une personne qui travaille dans l'industrie des skis mais aussi dans la chimie.

Mais c'est complètement secret et je ne peux pas en dire plus, je ne veux pas que cette personne soit également contacté par d'autres équipes."

Johannes Boe, visiblement ravi, a tenu à remercier ses techniciens : "Nous sommes éternellement reconnaissants pour leur travail, ils n'ont pas dormi depuis deux nuits. Je ne sais pas qui ils ont fait mais ça fonctionne"

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