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Eric Perrot et la double culture

Avec une maman, Tone Marit Oftedal, ancienne championne du monde junior, et un papa, Franck Perrot qui avait terminé plusieurs fois dans le Top 10 en coupe du monde en 1995, Eric Perrot a grandi au sein d'une famille de sportif de haut niveau.

Inspiré, suivi et bien conseillé par ses parents, Eric Perrot a choisi lui aussi le biathlon en compétition et il a brûler toutes les étapes avant d'arriver, à 22 ans, tout proche des sommets de la discipline.

Excellent skieur, très bon au tir, il a vraiment toutes les qualités pour faire carrière et sa double nationalité lui permet d'enrichir sa culture et son savoir faire.

On notera et c'est peut-être plus qu'un hasard : Alexis Pinturault possède aussi une maman Norvégienne. Tessa Worley est également double nationale, comme l'était également Jason Lamy-Chappuis.

"C'est difficile de dire quelle partie de moi est la plus française et laquelle est la plus norvégienne, il y a toujours les deux parties je suppose.

Une chaîne de télévision norvégienne m'a déjà posé cette question et il était compliqué de répondre, je l'avoue, je pense que le côté norvégien est positif et a confiance en lui, peut-être que le côté français est plus agressif et combatif." explique Eric Perrot à Fondo Italia.

Le Savoyard évoque ensuite l'aspect sportif et la différence actuelle de niveau, entre les deux équipes.

"Je pense que c'est un problème culturel en Norvège, beaucoup de gens pratiquent le ski de fond ou le biathlon alors qu'en France nous avons aussi un intérêt incroyable pour le biathlon mais pas au niveau de la Norvège.

Pour le moment, nous avons un peu de difficulté avec l'équipe masculine, mais je pense que si nous continuons à bien travailler, nous trouverons un moyen d'obtenir à nouveau de bons résultats.

Mais pour le moment, les garçons norvégiens viennent vraiment d'une autre planète.

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