Le Dauphinois peaufine sa préparation avec ses coéquipiers de l'équipe de France.

Malgré le nombre incroyable de fondeurs présents sur les pistes de Beitostolen, ils parviennent à trouver la bonne trace. Tous prendront le départ des épreuves FIS prévues en fin de semaine.

Ce soir, via Facebook, il nous raconte son quotidien en Norvège 

"Skier à Beito un week-end en novembre c'est un peu comme circuler sur une route enneigée de station pendant les vacances des parisiens: il y en a dans tous les sens, beaucoup, et arrêtés n'importe où, à contre sens, ou les deux en même temps. 

Tu sais aussi que tu es à Beito en novembre quand :

- Il y a un club avec 500 gamins sur la piste 

- Tu ne peux pas différencier toutes les équipes Norvégiennes différentes qui s'entraînent (alors que c'est pourtant simple te diras un Norvégien: "là tu as ceux qui sont en rouge/blanc/bleu, là ceux en bleu/rouge/blanc et là ceux en rouge/bleu/blanc..)

- Des gamins de 8 ans te doublent à une allure que tu ne croyais réservée à une certaine partie de la population..

- Tu as environ 4876 personnes qui skient sur une piste de 5km la matin

- Tu as encore 4257 personnes qui skient sur une piste de 5km quand il fait nuit noire

Bref, c'est quand même normal qu'avec tout ça ils arrivent à sortir "de temps à autre" un mec ou deux qui s'en sortent correctement en coupe du monde..."

Après avoir lu son récit on comprend mieux pourquoi la Norvège restera encore longtemps la nation phare du ski nordique...

Photo : Nordic Focus