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Céline Lafaye, née le 9 décembre 1981 à Tours, est chercheur en biologie-post doctorant à Grenoble.

Membre du team Inov8, elle est licenciée au club Echirolles athlétisme.

Parmi ses résultats préférés, sa 3ème place à Sierre Zinal en 2011, son chrono amélioré sur cette course en 2015, sa 2ème place au Bélier 2011 à la Clusaz à 8 secondes d’Aline Camboulives et son titre de championne de France trail court en 2013 à Gap. 

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Quel est ton meilleur souvenir d'étape sur le Salomon Skyrunner France Series 2015? 

"Même si j'ai trouvé très belles les trois étapes auxquelles j'ai participé, mon cœur penche tout de même pour l’Altispeed en raison de ses 32 km et près de 2500 m de dénivelé positif. Autant dire que le plat n'a pas de place, ce qui me correspond tout à fait.

Ce jour-là tous les éléments étaient réunis pour performer, avec un grand ciel bleu et la montagne magnifique. C’était la première fois que je venais à Val d’Isère et j’ai été agréablement surprise.

Je m’attendais à parcourir de larges pistes au milieu des remontées mécanique alors que nous avons couru sur de beaux petits sentiers comme je les aime et qui m’ont même permis de monter à 3386 m, un record pour moi.

Je redoutais un peu l’altitude mais finalement, je ne l’ai pas du tout ressentie et pour clôturer la journée, j'ai fait un passage au centre aqualudique pour récupérer encore plus vite.

En résumé, une superbe course permettant de découvrir des paysages somptueux et dans une très bonne ambiance. Bravo à l’organisation." (suite sous la photo)

1 Céline Lafaye  Goran Mojicevic Passion Trail.JPG

Pour quelles raisons tu pratiques le skyrunning et les qualités qu'il exige ? 

"Le skyrunning fait partie de mon programme puisque c’est « ma raison » de courir et de m’entraîner et le format de course que j’aime le plus. Je cours aussi et surtout parce que j'aime la montagne, et cet effort particulier.

Quelle récompense quand on arrive en haut d’un sommet et que l'on peut admirer le paysage. Je déteste courir sur route et surtout sur du plat. A l’entraînement j’évite au maximum ce genre de terrain, même si il faut en faire de temps en temps.

On va dire que je suis « légèrement » accro au dénivelé positif. Il est évident qu'en skyrunning, il faut bien monter et surtout bien descendre mais également être très endurant car ces formats de 4 à 5 heures sont très exigeants. Bref, aller vite mais longtemps ! "

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Ton regard sur le skyrunning ? 

Le mot skyrunning, est composé de  « running » donc courir, ce qui sous entend une distance qui reste raisonnable puisque inférieure à 50 km, et de « sky » qui signifie ciel. Quoi de mieux que la montagne pour s’en approcher ?

Les parcours sont tracés dans un univers de montagne proche de la nature avec un dénivelé certain, à la différence du trail qui peut se faire partout, même sur un terrain plat. Le skyrunning est le format de course que j’affectionne le plus.

Il allie un effort assez intense avec des notions de vitesse, car la distance n’est pas trop importante et surtout il a pour cadre des paysages montagneux magiques : Ventoux, Mont-Blanc, Val d’Isère...  Autant de petits paradis que j'ai pu découvrir ou redécouvrir.

Son succès est lié, je pense, au désir d'aller à la rencontre de beaux paysages et de s’évader de la civilisation."

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Photos : Goran Mojicevic